"Il y a 100 ans, la Russie était l'un des principaux fournisseurs de blé au monde. L'augmentation de la production russe n'est pas bénéfique que pour nous, elle l'est aussi pour le marché alimentaire mondial. Il convient également de privilégier l'énergie hydraulique et le nucléaire utilisé dans le cadre de technologies sûres", a-t-il déclaré.
"Nous espérons obtenir l'aval de nos partenaires potentiels en vue d'une telle stratégie, et jugeons nécessaire d'entreprendre un dialogue destiné à bâtir une architecture nouvelle et plus efficace de la politique et du commerce alimentaires, qui doit intégrer des hommes politiques et des spécialistes de tout profil", a-t-il souligné, ajoutant que l'ONU pourrait devenir une plateforme de ce débat.
M. Medvedev s'en est pris à la réaction de certaines puissances à la flambée des prix alimentaires, qui relève selon lui de "l'égoïsme économique".
Selon lui, la hausse de la demande agricole et l'extension de la production destinée aux biocarburants, sur fond d'augmentation des prix pétroliers, conjuguées à des problèmes de récolte à court terme des principaux pays exportateurs, sont responsables de la crise actuelle.
En outre, le système des subventions et des mesures tarifaires et non-tarifaires de protection des marchés agricoles intérieurs ont également contribué à l'augmentation des prix alimentaires.