LA PARTICIPATION DE L’UKRAINE A L’OTAN NE PEUT PAS ASSURER SA SECURITE

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Avant le sommet informel de la CEI à Saint-Pétersbourg, le président de Russie Dmitri Medvedev a rencontré certains de ses collègues. Deux rencontres méritent le plus d’attention. La Géorgie et l'Ukraine s’apprêtent à entrer à l’OTAN, et Moscou les prévient contre cette décision. Notre correspondante Elena Stoudneva nous communique de Saint-Pétersbourg.
Pendant sa rencontre avec le président d'Ukraine Victor Iouchtchenko, Medvedev a discuté les problèmes existants, partant du désir de Moscou d’avoir de bonnes relations avec le pays voisin. Il était question de l’entrée éventuelle de l’Ukraine à l’OTAN. Victor Iouchtchenko a déclaré que son pays devait assurer sa sécurité. La partie russe a noté que la participation à l’OTAN ne pouvait pas la favoriser. Personne ne menace les autres, il n-y a pas de projet de guerre. Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a dit que la participation de l'Ukraine à l’OTAN créerait un risque pour la sécurité de Russie, vu l’existence d’un accord qui prévoit l’utilisation éventuelle par l’OTAN du territoire ukrainien pour tout objectif, militaire compris.
Il existe un autre problème dans les relations entre la Russie et l'Ukraine : le stationnement de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Ukraine. Un accord bilatéral prévoit qu’elle y restera jusque 2017. Mais en mai dernier, le leader ukrainien a fait une démarche qui met en cause les rapports bilatéraux. Voilà ce qu’a déclaré aux journalistes le chef du MAE russe Sergei Lavrov :
Préparer le départ de la flotte russe 9 ans avant l’expiration de l’accord sur son stationnement en Crimée, c’est une démarche qui n'ajoute pas de stabilité aux relations " bilatérales, a dit le ministre russe. " Nous voudrions que les décisions soient prises sur une base bilatérale, sur la base des accords existants ", a-t-il souligné.
La Russie appelle à prendre des décisions concernant la flotte de la mer Noire sur une base bilatérale et sur la base des accords existants. Le président russe Dmitri Medvedev a rencontré aujourd’hui son homologue géorgien Mikhaïl Saakachvili qui prône, tout comme son collègue ukrainien, l’entrée à l’OTAN. Lors de la rencontre, il a été noté que l’intégration de Géorgie à l’alliance nord-atlantique pouvait amener à un nouveau conflit sanglant. Moscou a proposé à Tbilissi de signer avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, les deux républiques autoproclamées, un accord sur un non-recours aux solutions musclées.


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