"Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a mené des négociations sur l'organisation d'entraînements de lutte contre la xénophobie pour les employés des organes judiciaires et les juges", a indiqué M.Gorine.
La société ukrainienne est assez tolérante à l'égard des représentants d'autres ethnies, mais les défenseurs des droits de l'homme notent une augmentation du nombre de délits à motivation raciale. Les ressortissants d'autres pays qui font leurs études ou travaillent en Ukraine sont parfois victimes d'attaques d'organisations de jeunes extrémistes. Un réfugié de Sierra-Leone a été tué à Kiev le 8 mars dernier.
Le Comité d'État ukrainien pour les ethnies et les religions a l'intention d'élaborer un plan de lutte contre la xénophobie, a, pour sa part, déclaré le premier vice-président du comité Sergueï Bougaï.
L'Ukraine, qui est une plaque tournante pour les candidats asiatiques et africains à l'immigration clandestine en Europe, s'attend à une augmentation du nombre d'étrangers depuis l'entrée en vigueur de l'accord ukraino-européen sur la réadmission le 1er janvier 2008.