"Nous avons l'intention d'augmenter le raffinage du pétrole et voudrions inviter des représentants du gouvernement russe à visiter notre pays pour vérifier nos calculs relatifs au secteur pétrolier", a-t-il affirmé.
Selon lui, le gouvernement du Guatemala envisage de réformer complètement le système énergétique du pays et plus particulièrement les circuits de raffinage du pétrole. "La politique du nouveau gouvernement guatémaltèque tend à modifier le modèle énergétique actuel. Appliqué depuis 16 ans, ce modèle, nous fait dépendre à 90% du pétrole", a annoncé le vice-ministre, ajoutant que le Guatemala envisageait de faire passer 20% à 25% de son économie à d'autres sources d'énergie, différentes des hydrocarbures.
Le vice-ministre a également appelé la partie russe à coopérer dans le secteur minier. "Nous avons découvert de riches gisements de métaux précieux. Leur mise en valeur requiert des investissements considérables", a-t-il poursuivi.
M. Pokus a également évoqué la possibilité d'une coopération dans le domaine de l'énergie hydroélectrique. D'après lui, cette coopération pourrait se révéler d'autant plus fructueuse que le Guatemala est riche en ressources hydrauliques.
A son tour, le vice-ministre guatémaltèque des Affaires étrangères Lars Pira a fait savoir que son pays était intéressé par une croissance du commerce bilatéral.
"Le Guatemala abonde en produits agricoles, ainsi qu'en fruits de mer, notamment en crevettes", a-t-il noté. Selon lui, le cacao représente un autre produit susceptible d'intéresser les importateurs russes.
Le vice-ministre a en outre invité la Russie à investir dans l'économique guatémaltèque. "Nous sommes vivement intéressés par les investissements russes dans l'énergie, l'industrie minière et les transports", a-t-il constaté, ajoutant que "d'autres secteurs seraient également ouverts à la coopération".
