"Non. Je suis sûr que si nous avions essayé d'agir autrement, tout cela aurait duré jusqu'à aujourd'hui", a-t-il indiqué à la question de savoir s'il aurait été possible d'agir autrement pour éviter les "pages noires" de sa présidence.
"Nous devions contrer les tentatives de déstabilisation de la Russie. Tout pays faisant des concessions aux terroristes essuie au final des pertes plus grandes que celles subies dans les opérations spéciales. Au bout du compte, cela détruit l'Etat et alourdit le nombre des victimes", a-t-il expliqué.
Quelques 130 otages ont trouvé la mort dans un attentat commis dans le théâtre moscovite de la Doubrovka, en automne 2002, lors d'une représentation de la comédie musicale "Nord-Ost". En septembre 2004, des terroristes ont pris en otages plus de 1.100 personnes dans une école de Beslan, dans le Caucase du Nord, leur libération ayant coûté la vie à 331 personnes.