L'équipage du navire qui comprend neuf personnes, le capitaine et trois officiers russes ainsi que cinq marins philippins, est "traité normalement", a-t-il précisé.
Le cargo Amiya Scan, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda, a été pris d'assaut lundi dernier par des pirates au large de la Somalie, dans les eaux internationales du golfe d'Aden. Il se dirigeait vers le port roumain de Constanta en provenance de Mombasa (Kenya) et avait à son bord des éléments d'une plate-forme de forage démontée.
Jeudi, l'armateur Reider Shipping et la société danoise Scan-Trans, qui a affrété le navire, ont pu entrer en contact avec les membres russes et philippins de l'équipage.
Les deux compagnies se sont adressées aux représentations diplomatiques des Pays-Bas et du Danemark à Nairobi, la capitale du Kenya, pour leur demander de contacter les autorités de la province semi-autonome du Puntland, où mouille actuellement le navire.
Les autorités du Puntland ont déclaré plus tôt qu'elles envisageaient de libérer l'équipage de l'Amya Scan par la force armée. Les deux sociétés les ont appelées pour leur part à contribuer à la libération sans recourir à la force pour ne pas mettre en danger la vie de l'équipage.
"Nous estimons que seules les actions pacifiques permettrons de libérer nos hommes, a résumé M. Walder. Leur sécurité est une priorité absolue."