La mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) a publié lundi un rapport concluant que c'est bien un avion de chasse russe qui a abattu un drone géorgien le 20 avril dernier.
Le ministère russe des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté ses accusations soulignant que la qualité de l'enquête n'inspire pas confiance et ne repose sur aucune preuve objective.
"Il (secrétaire général de l'Otan) appelle toutes les parties à calmer les passions", a-t-il déclaré aux journalistes mercredi à Bruxelles.
Il n'a pas exclu que cette question puisse être évoquée par les alliés lors d'une réunion du Conseil Russie-Otan au niveau de représentants permanents mercredi.
L'ancienne république autonome d'Abkhazie a proclamé son indépendance envers la Géorgie après la chute de l'URSS en 1991. Des affrontements meurtriers ont opposé les Abkhazes aux forces militaires géorgiennes à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. Les négociations entre la Géorgie, qui offre une large autonomie à Soukhoumi, et la république autoproclamée, qui réclame la reconnaissance internationale de son indépendance à l'égard de Tbilissi, ont été interrompues en 2006.
Vu l'aggravation de la situation dans la zone du conflit, la Russie a augmenté en mai 2008 les effectifs de ses forces de maintien de la paix en Abkhazie, les portant de 2.000 à 2.500 hommes.
