L'opposition arménienne a contesté les résultats de l'élection présidentielle du 19 février remportée largement par le premier ministre de l'époque et leader du Parti républicain Serge Sarkissian. Le 1er mars, la police a dispersé les opposants avec à leur tête l'ancien premier ministre Levon Ter-Petrossian. Le soir même, une manifestation de l'opposition a dégénéré en scènes de pillage dans le centre de la capitale arménienne. Le président arménien sortant Robert Kotcharian a adopté le 1er mars un décret proclamant l'état d'urgence pour 20 jours à Erevan. Selon les données officielles, les affrontements entre la police et l'opposition ont fait 8 morts et 131 blessés.
"Nous (l'OTAN) sommes d'accord avec le Conseil de l'Europe et l'Union européenne (UE) qui insistent sur une enquête", a poursuivi le porte-parole de l'Alliance.
Et d'ajouter que, lors d'un entretien mercredi dans la capitale belge, le secrétaire général adjoint de l'OTAN Claudio Bisogniero a notifié la position de l'Alliance aux ministres arméniens des Affaires étrangères et de la Défense Edouard Nalbandian et Seyran Ohanian.