Plus tôt lundi, l'UE avait donné son feu vert à la Commission européenne (CE) pour engager des négociations avec la Russie sur la signature d'un nouvel accord-cadre en remplacement de l'ancien qui a expiré en décembre dernier.
"Il va sans dire qu'un nouvel accord sera conclu", a affirmé M. Marguelov.
Selon le sénateur, la décision de lancer des négociations avec la Russie serait un "certain signe" à la nouvelle administration russe indiquant que l'UE est disposée à la poursuite de la coopération, voire à son amélioration radicale.
"Or, la signature d'un nouvel accord est aussi une nécessité absolue pour des voisins, tels que la Russie et l'Union européenne, pour pouvoir traiter des questions d'intérêt commun", a noté le parlementaire russe.
Le précédent accord de partenariat et de coopération entre la Russie et l'UE a expiré en décembre 2007. La signature du nouvel APC avait été reportée en raison de divergences entre la Russie et la Pologne, qui ont bloqué le lancement des négociations.
Après le règlement par Moscou et Varsovie du problème des exportations de viande polonaise vers la Russie en décembre dernier, le gouvernement polonais s'est déclaré prêt à lever son veto.
Une fois le véto polonais sur le lancement des négociations levé, la Lituanie restait l'unique Etat imposant des conditions préalables à l'adoption du projet d'APC rédigé.
Vilnius exigeait notamment que soient incluses au mandat de négociations les déclarations enjoignant la Russie de reprendre les livraisons de pétrole par l'oléoduc Droujba, fermé en 2006 après des fuites de brut, et de dédommager les déportés des pays baltes. La Lituanie réclamait également le règlement des conflits "gelés" en Moldavie et en Géorgie. Dès que la Lituanie a été assurée par ses partenaires de l'UE que ses exigences seraient prises en compte, elle a donné le feu vert aux pourparlers avec la Russie.