Ce thème a été évoqué lundi lors d'une rencontre entre le chef de la Cour des comptes de Russie Sergueï Stepachine et son collègue grec Georgios-Stavros Kourtis.
L'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis (entre la Bulgarie et la Grèce) permettra de transporter jusqu'à 50 millions de tonnes de pétrole par an, en contournant les détroits turcs surchargés, vers les marchés d'Europe du Sud et de l'Ouest.
Le coût préliminaire du projet se chiffre à 1,2 milliard de dollars. Aux termes d'un accord intergouvernemental signé en 2007, la Russie détient 51% de la société qui gère la réalisation du projet, la Bulgarie et la Grèce possèdent 24,5% du capital chacune. Les gouvernements de Bulgarie et de Grèce garantiront un régime fiscal favorable au projet tandis que la Russie en garantira le remplissage.
Les chefs des organes de contrôle financiers supérieurs des deux pays se sont prononcés pour le renforcement de la coopération entre la Russie et la Grèce.
"En outre, ils ont évoqué leurs activités conjointes visant à promouvoir la coopération économique et commerciale entre la Russie et la Grèce", indique le communiqué.
M. Stepachine a également jugé nécessaire d'étudier l'expérience grecque en matière d'audit des budgets financiers destinés aux préparatifs et à l'organisation des Jeux olympiques.
"L'échange d'expériences en matière de participation des organes de contrôle financiers dans la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent figure parmi les priorités de la coopération bilatérale", souligne le communiqué.
