La délégation ukrainienne était conduite par le premier vice-ministre des Affaires étrangères Vladimir Khandogui et celle de Russie par le chef adjoint de la diplomatie Alexandre Grouchko.
"Les parties ont insisté sur l'importance du dialogue (sur l'OTAN) et ont convenu de le poursuivre dans un esprit d'ouverture et de partenariat", lit-on dans un communiqué du ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Lors du sommet de l'OTAN à Bucarest début avril dernier, il avait été décidé de reporter à décembre prochain l'intégration de la Géorgie et de l'Ukraine au Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'Alliance. Le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer avait alors déclaré que la Géorgie et l'Ukraine deviendraient tôt ou tard membres de l'Alliance.
Au cours de sa visite en Russie en février dernier, le président ukrainien Viktor Iouchtchenko avait rappelé à Vladimir Poutine, alors président russe, que la Constitution de l'Ukraine ne permettait pas le déploiement de bases militaires étrangères sur le territoire du pays.
Antérieurement, Moscou avait déclaré que la volonté de l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN contredisait l'Accord d'amitié russo-ukrainien.
Le chef de l'Etat-major général des Forces Armées de Russie, Iouri Balouïevski avait notamment indiqué qu'en cas d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN, la Russie serait obligée d'adopter des mesures militaires et autres pour garantir sa propre sécurité. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait signalé, pour sa part, que la Russie n'épargnerait pas ses efforts pour empêcher l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN.
