Selon la Commission électorale centrale, le parti au pouvoir a obtenu la majorité constitutionnelle au parlement: 120 des 150 sièges. L'opposition unie en a recueilli 16. Le Mouvement chrétien-démocrate et le Parti travailliste ont totalisé chacun six mandats. Deux députés représenteront le Parti républicain.
"Même le mot "falsification" ne convient pas pour caractériser cette situation. L'idée d'élections démocratiques a complètement échoué", a affirmé M. Gamsakhourdia qui s'est présenté aux législatives, mais a subi un échec.
"Recourant à la force physique, aux ressources administratives et, bien entendu, à des pots-de-vin, le parti au pouvoir est venu à bout de l'opposition et de la société civile", a-t-il constaté, qualifiant les dernières élections géorgiennes "d'acte de violence".
"La seule chose que je ne souhaite pas, c'est que l'on réponde à la violence par la violence", a conclu le leader du parti Liberté.
Selon l'agence News-Georgia, un des dirigeants de l'Opposition unie a rencontré vendredi le leader des chrétiens-démocrates Gueorgui Targamadze et examiné avec lui la possibilité d'un boycottage du parlement. Les résultats des négociations n'ont pas été publiés.