"Le cessez-le-feu est appelé à contribuer à l'application de l'accord de paix afin de garantir la stabilité, la sécurité et les droits des citoyens soudanais", a-t-il affirmé.
Des affrontements entre les troupes régulières et les rebelles armés du Mouvement de libération du peuple soudanais (MLPS) ont récemment éclaté dans la région d'Abiey, à la frontière entre le nord et le sud du Soudan, faisant des morts et des blessés des deux côtés. Des dizaines de milliers de personnes ont été obligées de quitter leurs habitations.
Des organisations humanitaires internationales leur apportent un secours d'urgence, a constaté le diplomate.
"Ces événements ne manquent pas d'augmenter l'inquiétude de la communauté internationale. Ils plongent leurs racines dans le statut non réglé de la région d'Abiey où la frontière entre le nord et le sud du Soudan n'est toujours pas délimitée", a rappelé M. Malakhov.
Aux termes de l'accord de paix signé en janvier 2005 entre Khartoum et le MLPS, la question de l'appartenance administrative et territoriale d'Abiey doit être réglée lors d'un référendum prévu pour 2011. "Cependant, Khartoum et Juba n'ont pas réussi à s'entendre sur les structures chargées d'administrer Abiey d'ici là, ni à en retirer leurs troupes, conformément à l'accord", a conclu le porte-parole par intérim de la diplomatie russe.