"S'agissant de la réunification des peuples, il existe pour cela le droit international qui reconnaît l'intégrité territoriale de la Géorgie et n'est pas sujet à une révision", a indiqué le diplomate géorgien, commentant la déclaration du président d'Ossétie du Nord, Taïmouraz Mamsourov, qui a exhorté mardi à Moscou les ambassadeurs étrangers à aider à la réunification du peuple ossète.
A l'époque de l'URSS, l'Ossétie du Sud avait le statut de région autonome au sein de la République de Géorgie. En 1991, le premier président géorgien, Zviad Gamsakhourdia a annulé ce statut, provoquant un conflit meurtrier. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-ossète en 1992. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est maintenue grâce à un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), forts de 500 hommes chacun.
La Commission mixte de contrôle avec des coprésidents russe, géorgien, nord-ossète et sud-ossète est le principal mécanisme de règlement du conflit. Ces derniers temps, Tbilissi met en cause le travail mené dans ce format, contrairement aux autres participants au processus de négociations.