"Nous espérons que les spécialistes russes achèveront à temps la construction, malgré les retards dans l'avancement des travaux", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.
Expédié par l'équipementier russe de sites nucléaires Atomstroïexport, un convoi transportant des équipements calorifugés destinés à la centrale nucléaire de Bouchehr avait été immobilisé fin mars à la frontière azerbaïdjano-iranienne. L'administration azerbaïdjanaise des douanes affirmait que l'autorisation du gouvernement était obligatoire pour permettre au matériel de franchir la frontière nationale. Le 1er mai dernier, la partie azerbaïdjanaise avait autorisé le transit du fret à travers la frontière azerbaïdjano-iranienne.
S'agissant de l'enrichissement d'uranium par l'Iran, l'ambassadeur a fait remarquer que Téhéran était déterminé à poursuivre ce travail.
"Cette question est étroitement liée à la souveraineté de la République islamique. Enrichir l'uranium constitue notre droit inaliénable, car nous sommes membre à part entière du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire)", a indiqué le diplomate.
Il a condamné les initiatives des pays occidentaux proposant à l'Iran d'abandonner l'enrichissement d'uranium en échange d'une série d'avantages.
"Cela nous étonne. Nous ne comprenons pas de quels avantages il s'agit. Citez-moi ne serait-ce qu'un seul pays qui remet en cause sa souveraineté? Si vous en trouvez un, nous accepterons de discuter", a fait remarquer M. Ansari.
"L'Iran est prêt à mener un dialogue constructif et à répondre à toutes les questions, mais uniquement sur une base d'égalité", a-t-il conclu.