Les parties ont convenu de "poursuivre leurs consultations bilatérales en vue de surmonter leurs divergences", selon un communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères. Elles ont examiné les moyens de réduire la tension dans les zones des conflits et les moyens d'assurer la coopération russo-géorgienne dans ce domaine.
Le ministre géorgien a rencontré Grigori Karassine, vice-ministre russe des Affaires étrangères, Valeri Keniaïkine, représentant du ministère russe des Affaires étrangères pour les relations avec les pays membres de la CEI, et Iouri Popov, président de la partie russe de la Commission de contrôle mixte pour le règlement du conflit osséto-géorgien.
L'ancienne république autonome d'Abkhazie a proclamé son indépendance envers la Géorgie après la chute de l'URSS en 1991. Des affrontements meurtriers ont opposé les Abkhazes aux forces militaires géorgiennes à partir d'août 1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force collective de maintien de la paix constituée de soldats russes en vertu d'une décision spéciale de la Communauté des États indépendants (CEI) en 1993. Les négociations entre la Géorgie, qui offre une large autonomie à Soukhoumi, et la république autoproclamée d'Abkhazie, qui réclame la reconnaissance internationale de son indépendance à l'égard de Tbilissi, ont été interrompues en 2006.
La république d'Ossétie du Sud disposait auparavant du statut de région autonome au sein de la Géorgie soviétique. En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après que le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia a supprimé son autonomie. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-ossète en 1992. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun.