"Nous pratiquons une coopération constructive avec l'AIEA. Ces dernières semaines, des inspecteurs de l'agence ont visité à trois reprises les sites nucléaires iraniens", a-t-il affirmé, soulignant que Téhéran souhaitait développer ses contacts avec l'AIEA.
Selon le diplomate, les ambassades iraniennes en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne coopèrent étroitement avec "les administrations locales".
Dans son rapport sur le programme nucléaire iranien, présenté en mars dernier, le directeur général de l'AIEA Mohamed ElBaradei a constaté un certain progrès dans l'éclaircissement des questions concernant les activités nucléaires iraniennes d'autrefois, tout en soulignant qu'une série de questions relatives aux aspects militaires du programme restaient en suspens.
Selon les experts, il s'agit notamment du projet "Sel vert" (conversion du dioxyde d'uranium en tetrafluorure d'uranium), des essais de certains explosifs et de l'étude du comportement d'une ogive de missile lors de sa rentrée dans l'atmosphère.
Des informations sur ces recherches avaient été fournies à l'AIEA par les services de renseignements des Etats-Unis et de leurs alliés. Les autorités iraniennes ont déclaré que les informations de ce genre étaient "fabriquées de toutes pièces" et ont rejeté les affirmations selon lesquelles Téhéran souhaitait maîtriser les technologies militaires.
