Le diplomate a fait cette déclaration mercredi à l'issue de sa rencontre avec le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise Elmar Mamedyarov.
Expédié par l'équipementier russe de sites nucléaires Atomstroïexport, le fret contenant des équipements calorifugés pour la centrale de Bouchehr a été immobilisé fin mars à la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran. L'administration azerbaïdjanaise des douanes a déclaré que l'autorisation du cabinet des ministres était obligatoire pour permettre au matériel de franchir la frontière nationale. Le 1er mai dernier, la partie azerbaïdjanaise a autorisé le transit du fret à travers la frontière azerbaïdjano-iranienne.
"Nous avons trouvé une solution mutuellement acceptable afin d'éviter ce genre d'incidents à l'avenir", a constaté M. Karassine.
Commentant les résultats de sa rencontre avec M. Mamedyarov, il a fait remarquer que les négociations s'étaient déroulées dans une atmosphère constructive et que les interlocuteurs avaient réussi soit à s'entendre, soit à progresser sur presque toutes les questions.
Selon le diplomate russe, la rencontre a porté sur les relations bilatérales entre Moscou et Bakou et sur la coopération entre les pays riverains de la mer Caspienne. "Nous avons également comparé nos positions sur la situation dans les zones de conflits, y compris dans le Caucase", a ajouté M. Karassine, soulignant qu'il s'agissait d'un "échange de vues très utile" pour les relations russo-azerbaïdjanaises.
