"Moscou condamne les actions de la partie la plus extrême de l'opposition du Darfour et espère que les événements de Khartoum ne provoqueront pas d'escalade de la violence et ne saperont pas les efforts internationaux visant à régler le conflit au Soudan", lit-on dans le communiqué consacré à l'attaque lancée le week-end dernier dans la capitale Khartoum par les rebelles du Mouvement pour la Justice et l'Égalité au Darfour, contre les forces gouvernementales, qui a fait plus de 250 morts.
Seule la reprise du dialogue politique entre les parties et un accord de paix peuvent garantir le rétablissement de la paix au Soudan et régler le problème du Darfour, selon le ministère russe.
Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une déclaration appelant les troupes gouvernementales et les rebelles soudanais à mettre fin aux violences, à respecter leurs engagements conformément aux normes du droit international et à régler le conflit par des méthodes pacifiques.
Le conflit dans la province soudanaise du Darfour a fait 200.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés sur une population de six millions d'habitants depuis février 2003, selon des organisations internationales. Les négociations lancées à plusieurs reprises à l'initiative de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de l'Union africaine ont été un échec.
