Il y a un an les autorités estoniennes démontaient le monument aux soldats de la coalition antihitlérienne sur la place Tynismiagui à Tallinn.
Cette action, manifestement démonstrative, puisque accomplie à la veille du Jour de la Victoire sur l’Allemagne fasciste, a eu des conséquences déplorables : elle a provoqué des désordres massifs sur la voie publique. La population de la capitale estonienne a été divisée en deux : ceux qui appuyaient l’idée du transport du monument et partageaient les comportements antirusses et ceux qui y ont vu un outrage à la mémoire des soldats soviétiques, ayant lutté contre le fascisme. Voici ce qu’en dit Vladimir Brutter, expert des pays baltes.
Les affrontements de l’année dernière entre les manifestants et la police ont provoqué la mort d’un homme ; des dizaines de personnes ont été blessées, des centaines arrêtées et des millions heurtées dans leurs sentiments. Le procès des instigateurs des troubles – leaders du mouvement, ayant appuyé l’idée du maintien du monument à sa place habituelle –se poursuit. Nous sommes en présence des tentatives des pays baltes de réécrire leur histoire, alors que l’Union Soviétique, qui a débarrassé ces pays des envahisseurs fascistes, les a réellement libérés. Nous savons sûrement que ceux qui ont libéré les pays baltes à la fin de la Seconde guerre mondiale, étaient sûrs de porter aux peuples la liberté, et ils ont sacrifié leurs vies pour que cette liberté survienne. Toute la question est de savoir comment ceci est interprété de nos jours.
L’idée des autorités estoniennes a coûté cher. La réduction du transit russe par l’Estonie, qui a été réorienté vers la Lettonie et la Finlande, a causé des dommages considérables. Les pertes financières globales de l’économie estonienne au cours de l’année écoulée se sont élevées à près de 5OO millions d’euros, et l’Estonie a occupé la dernière place parmi les pays baltes pour les rythmes de croissance économique. Le déplacement du Soldat de bronze et des tombes militaires a causé un autre préjudice grave : il a scindé la société, et si les autorités estoniennes persistent à reconsidérer l’histoire, cette scission ne manquera pas de s’approfondir.
Cette action, manifestement démonstrative, puisque accomplie à la veille du Jour de la Victoire sur l’Allemagne fasciste, a eu des conséquences déplorables : elle a provoqué des désordres massifs sur la voie publique. La population de la capitale estonienne a été divisée en deux : ceux qui appuyaient l’idée du transport du monument et partageaient les comportements antirusses et ceux qui y ont vu un outrage à la mémoire des soldats soviétiques, ayant lutté contre le fascisme. Voici ce qu’en dit Vladimir Brutter, expert des pays baltes.
Les affrontements de l’année dernière entre les manifestants et la police ont provoqué la mort d’un homme ; des dizaines de personnes ont été blessées, des centaines arrêtées et des millions heurtées dans leurs sentiments. Le procès des instigateurs des troubles – leaders du mouvement, ayant appuyé l’idée du maintien du monument à sa place habituelle –se poursuit. Nous sommes en présence des tentatives des pays baltes de réécrire leur histoire, alors que l’Union Soviétique, qui a débarrassé ces pays des envahisseurs fascistes, les a réellement libérés. Nous savons sûrement que ceux qui ont libéré les pays baltes à la fin de la Seconde guerre mondiale, étaient sûrs de porter aux peuples la liberté, et ils ont sacrifié leurs vies pour que cette liberté survienne. Toute la question est de savoir comment ceci est interprété de nos jours.
L’idée des autorités estoniennes a coûté cher. La réduction du transit russe par l’Estonie, qui a été réorienté vers la Lettonie et la Finlande, a causé des dommages considérables. Les pertes financières globales de l’économie estonienne au cours de l’année écoulée se sont élevées à près de 5OO millions d’euros, et l’Estonie a occupé la dernière place parmi les pays baltes pour les rythmes de croissance économique. Le déplacement du Soldat de bronze et des tombes militaires a causé un autre préjudice grave : il a scindé la société, et si les autorités estoniennes persistent à reconsidérer l’histoire, cette scission ne manquera pas de s’approfondir.
