Suspension des fournitures pour Bouchehr via l'Azerbaïdjan: démenti d'Atomstroïexport

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Le russe Atomstroïexport a démenti des bruits sur la suspension des fournitures d'équipements pour la CN iranienne de Bouchehr via la frontière azerbaïdjano-iranienne, a déclaré dimanche à RIA-Novosti la porte-parole d'Atomstroïexport, qui supervise l'édification de la centrale nucléaire de Bouchehr.
MOSCOU, 4 avril - RIA-Novosti. Le russe Atomstroïexport a démenti des bruits sur la suspension des fournitures d'équipements pour la CN iranienne de Bouchehr via la frontière azerbaïdjano-iranienne, a déclaré dimanche à RIA-Novosti la porte-parole d'Atomstroïexport, qui supervise l'édification de la centrale nucléaire de Bouchehr.

"Les informations sur la suspension des fournitures d'équipements sont erronées. Atomstroïexport n'a jamais décidé de suspendre le transit du fret destiné à la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr par la frontière azerbaïdjano-iranienne", a

souligné la source, ajoutant que l'itinéraire ultérieur des lots en souffrance seraient décidé lors de négociations.

Récemment, certains journaux ont déclaré qu'Atomstroïexport avait suspendu les livraisons de lots d'équipements pour la CN iranienne de Bouchehr via l'Azerbaïdjan.

Expédié par l'équipementier russe de sites nucléaires Atomstroïexport il y a environ un mois, un convoi russe transportant des équipements calorifugés destinés à la première centrale nucléaire iranienne de Bouchehr a été immobilisé à la frontière azerbaïdjano-iranienne.

L'administration azerbaïdjanaise des douanes affirmait que l'autorisation du cabinet des ministres était obligatoire pour permettre au matériel de franchir la frontière nationale. Atomstroïexport, opérateur du chantier de Bouchehr, a affirmé que le fret en transit n'était pas un équipement à double destination ni à plus forte raison une matière fissile, le bordereau d'expédition ayant été établi selon les modalités en vigueur dans la pratique internationale.

Des sources autorisées dans la branche nucléaire russe ont fait remarquer que le comportement des autorités azerbaïdjanaises est étrange et dénué de fondement.

Une autre source bien informée a qualifié cette situation de force majeure politique. Selon elle, la loi internationale, conformément à laquelle le transit s'effectue, prime sur la loi nationale.

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