Les dirigeants égyptiens ont l’intention de faire aboutir leur mission de médiation dans l’instauration de l’unité inter palestinienne. Des représentants des principaux groupes politiques de la Palestine se rencontrent au Caire sous l’égide d’Omar Suleiman, chef du service de renseignements égyptien, pour élaborer une position commune envers la trêve avec Israël.
Réunir tous les groupes politiques palestiniens est une tâche ardue, vu la différence fondamentale de leurs programmes , qui vont de l’extrémisme religieux à la laïcité modérée. Aussi apprécie-t-on la persévérance des autorités égyptiennes, d’autant plus que tous les participants au processus de paix au Proche Orient comprennent que sans l’unité palestinienne, le règlement serait un rêve irréalisable. Il s’agit surtout de surmonter la confrontation des groupes principaux- le FATAH et le HAMAS, il ne restera aux autres que suivre le courant, a déclaré à notre correspondant l’expert de l’Institut d’évaluations stratégiques Sergueï Demidenko:
Sans l’unité en Palestine on ne pourra parler d’aucun progrès du processus de paix au Proche Orient. Tant que le HATAH et le HAMAS sont en état de confrontation, aucune négociation, aucune conférence internationale ne donneront rien. Ce qui importe, c’est le processus politique intérieur en Palestine, celui de réconciliation nationale. S’il a lieu, on pourra parler d’un progrès réel du dialogue de paix au Proche Orient.
Le FATAH et le HAMAS ont déjà appuyé l’idée de la trêve avec Israël, qui est à la base des contradictions inter-palestiniennes. La venue au Caire de représentants des principaux groupes palestiniens témoigne de leur volonté de discuter et de se mettre d’accord.
Réunir tous les groupes politiques palestiniens est une tâche ardue, vu la différence fondamentale de leurs programmes , qui vont de l’extrémisme religieux à la laïcité modérée. Aussi apprécie-t-on la persévérance des autorités égyptiennes, d’autant plus que tous les participants au processus de paix au Proche Orient comprennent que sans l’unité palestinienne, le règlement serait un rêve irréalisable. Il s’agit surtout de surmonter la confrontation des groupes principaux- le FATAH et le HAMAS, il ne restera aux autres que suivre le courant, a déclaré à notre correspondant l’expert de l’Institut d’évaluations stratégiques Sergueï Demidenko:
Sans l’unité en Palestine on ne pourra parler d’aucun progrès du processus de paix au Proche Orient. Tant que le HATAH et le HAMAS sont en état de confrontation, aucune négociation, aucune conférence internationale ne donneront rien. Ce qui importe, c’est le processus politique intérieur en Palestine, celui de réconciliation nationale. S’il a lieu, on pourra parler d’un progrès réel du dialogue de paix au Proche Orient.
Le FATAH et le HAMAS ont déjà appuyé l’idée de la trêve avec Israël, qui est à la base des contradictions inter-palestiniennes. La venue au Caire de représentants des principaux groupes palestiniens témoigne de leur volonté de discuter et de se mettre d’accord.
Alors que le monde arabe a fait sienne l’idée d’organiser à Moscou une conférence globale sur le règlement au Proche Orient, l’absence de la concorde inter-palestinienne rend vulnérable la cohésion des pays de la région. Si importantes que soient les négociations avec Israël, elles peuvent durer éternellement en l’absence de position nette et concertée de ses opposants.
La rencontre au Caire a été précédée de consultations des leaders arabes au sommet. L’Egypte a reçu hier la visite du roi Abdallah II de Jordanie et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ce dernier n’a pas caché sa déception par les négociations à Washington, la Maison Blanche ayant clairement laissé entendre que les intérêts d’Israël étaient pour lui plus importants que la solution des problèmes concrets de la Palestine. Ce fait et le désir de faire front commun à Moscou ont incité les leaders arabes à mettre au premier plan la question de l’unité palestinienne .
La rencontre au Caire a été précédée de consultations des leaders arabes au sommet. L’Egypte a reçu hier la visite du roi Abdallah II de Jordanie et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ce dernier n’a pas caché sa déception par les négociations à Washington, la Maison Blanche ayant clairement laissé entendre que les intérêts d’Israël étaient pour lui plus importants que la solution des problèmes concrets de la Palestine. Ce fait et le désir de faire front commun à Moscou ont incité les leaders arabes à mettre au premier plan la question de l’unité palestinienne .