Signé mardi à Luxembourg, l'Accord de stabilisation et d'association entre l'Union européenne et la Serbie est le premier document officiel que Belgrade a passé avec l'UE, a fait remarquer M. Tadic.
Selon le président serbe, ce document "protège l'intégrité territoriale de la Serbie" et permettra, en outre, aux jeunes Serbes de voyager à travers les pays de l'Union européenne.
De son côté, le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a tenu à souligner que l'accord signé "ne s'étendait pas au Kosovo".
Le ministre slovène des Affaires étrangères Dimitrij Rupel dont le pays assure à présent la présidence tournante de l'Union européenne a indiqué que l'UE "voulait que la Serbie devienne au plus vite membre de la famille européenne".
"L'Europe est prête a suivre la même voie avec la Serbie", a-t-il noté, ajoutant que l'une des conditions sine qua non d'une telle évolution était la pleine coopération de Belgrade avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI).
"L'avenir européen de la Serbie est entre les mains du peuple serbe", a conclu M. Rupel.