La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes

S'abonner

 

ESTONIE

Moscou "taïwanise" ses relations avec les républiques séparatistes en Géorgie

La visite de Poutine en Sardaigne fait couler beaucoup d'encre

Les médias estoniens se penchent sur l'intention de Moscou de renforcer la coopération socio-économique avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Les liens qu'entretient la Russie avec les républiques non-reconnues sont considérés comme une "taïwanisation" des relations avec les territoires que la Géorgie cherche à récupérer. "Pour l'Abkhazie de facto séparée de la Géorgie, la situation née du concept "tout sauf l'indépendance" fait que tous les produits de première importance proviennent de Russie, que la monnaie utilisée est le rouble russe, que 80% des habitants ont le statut de citoyen russe, et reçoivent donc en conséquence des aides et retraites russes. En outre, les miliciens abkhazes portent l'uniforme russe". ("Eesti Paevaleht", 19.04).

Les médias estoniens évoquent la visite du président Poutine en Sardaigne avec un mélange d'amertume et de perplexité. Certains commentateurs se sont étonnés que le futur premier ministre italien ait reçu dans sa villa le président russe et non, par exemple, le président de l'Estonie, membre de l'OTAN et de l'UE. "Il est clair que le Kremlin a une conception particulière des relations avec l'Europe: les chefs des gouvernements européens ferment les yeux sur la politique intérieure musclée de la Russie, font des courbettes devant lui et tentent de faire entendre raison aux autres Etats européens qui, on ne sait pourquoi, ne pensent pas du bien de la Russie". ("Postimees", 19.04).

LETTONIE

OTAN: la rhétorique va-t-en-guerre de Moscou ne mène à rien

Les ambitions de Moscou ont une dimension historique

En Lettonie, on aborde les efforts de Tbilissi et de Kiev pour adhérer à l'OTAN à la lumière de l'expérience du pays en matière d'intégration à l'Alliance. "La volonté de la Russie de retenir la Géorgie et l'Ukraine est parfaitement compréhensible. Ce qui l'est moins, ce sont les méthodes employées par le Kremlin dans ce but. Aucun flot de menaces ne pourra arrêter l'Ukraine ni la Géorgie sur la voie de l'OTAN, de la même manière que cela n'avait pas arrêté l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Aujourd'hui comme hier, la rhétorique va-t-en-guerre de Moscou ne fait qu'accélérer le processus d'intégration des voisins de la Russie dans l'OTAN" ("Telegraf", 16.04).

Certaines éditions soulignent que les actions de la Russie ne s'expliquent pas seulement par des situations politiques concrètes, mais sont conditionnées par un contexte historique et économique plus large. "Les ambitions politiques de la Russie ont un caractère historique et restent invariables. Aujourd'hui, elles augmentent en même temps que les prix du pétrole et du gaz. Les ambitions de la Russie ont été [...] affichées au sommet de Bucarest. [...] Il faut s'attendre à ce que la confrontation dans la région est-européenne [...] se renforce, non pas en raison de la volonté de l'Ukraine et de la Géorgie d'entrer dans l'OTAN et de devenir des Etats européens, mais en raison des problèmes politiques non-résolus et de la redistribution des ressources économiques et énergétiques" ("Neaktariga rita avize", 22.04).

LITUANIE

La Russie se sert de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud à des fins de chantage

Gaz: la Russie avance ses pions en Libye

Les actions de la Russie dans le Caucase, de l'avis général des analystes, se résument à un jeu visant à contenir l'OTAN. "La Russie peut utiliser l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud à des fins de chantage, tout comme la Turquie [qui utilise la République turque de Chypre du Nord]... En reconnaissant le Kosovo, la communauté mondiale a fourni à la Russie un atout particulier, qu'elle peut utiliser dans ses intérêts. On peut disserter longtemps sur le fait que le Kosovo n'est pas un précédent, et le démontrer par différents arguments, [...] mais quand il est question de grands Etats, tous les précédents passent au second plan [...]. Le plus important est de lancer le jeu, et ils [les Russes] peuvent le faire" ("Delfi", 18.04).

Les différentes éditions se sont particulièrement intéressées à la visite de Vladimir Poutine en Libye. Gazprom et Tripoli sont tombés d'accord pour fonder une coentreprise qui participera aux livraisons de gaz libyen en Europe et posera un gazoduc du Nigéria à la Libye. Ainsi, la Russie pourra définitivement enlever à l'Europe toute possibilité de se servir des gisements africains en tant qu'alternative au gaz russe [...]. Les autorités libyennes cautionnent la vieille idée de Vladimir Poutine de créer une "OPEP du gaz". Les analystes prétendent toujours qu'il est impossible de mettre en place une telle organisation, du moins dans un avenir proche, cependant les accords conclus montrent que la Russie a l'intention d'occuper une place de coordinateur dans le commerce de gaz avec l'Europe" ("Lietuvos zinios", 19.04).

BIELORUSSIE

La russophobie ne prendra pas en Biélorussie

Le déploiement de missiles nucléaires russes dans le pays peu probable

Certains analystes politiques regrettent l'absence chez la majorité des Biélorusses d'une différenciation claire par rapport aux Russes sur le plan ethnique. "Le sprint des pays d'Europe centrale et orientale vers Bruxelles a été dans une grande mesure motivé par le désir de s'éloigner le plus possible du "colonisateur russe" [...]. Les gouvernements de ces pays se sont adonnés à des réformes très chères et très dangereuses, qui ont complètement transformé leurs économies en pleine désagrégation [...]. La société a même soutenu les réformes du gouvernement, comprenant que plus cela serait difficile, plus on s'éloignerait du passé soviétique et de l'influence russe. Par rapport à cela, un dilemme relativement difficile se pose à la Biélorussie: un renforcement de l'identité nationale et une "biélorussisation" ne mèneront pas à une démocratisation du régime, si celui-ci ne comporte pas de forts relents de russophobie. Mais cette dernière ne passera pas dans le contexte actuel de la Biélorussie" ("Nache mnienie", 16.04).

La majorité des experts ont reçu avec scepticisme l'information issue de sources proches du gouvernement russe sur la volonté du Kremlin de déployer des armes nucléaires en Biélorussie en tant que mesures de réponse à l'élargissement de l'OTAN. "Il existe un groupe au sein de l'establishment russe le plus élevé qui souhaite beaucoup jouer des muscles de manière démonstrative devant le monde entier, notamment en brandissant la menace nucléaire [...]. Mais en même temps, les dirigeants russes comprennent bien dans l'ensemble que le déploiement de missiles nucléaires en Biélorussie entraînerait une déstabilisation de la situation en Europe, et même sur le plan mondial" ("Bielorousski partizan", 16.04)

UKRAINE

Adhésion à l'OTAN: la rhétorique de Moscou contreproductive

Scandale après certaines déclarations de Poutine sur l'Ukraine

Après la rencontre à Moscou entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, jugée improductive par de nombreuses éditions, beaucoup d'analystes prédisent une aggravation des relations entre les deux pays, en raison de la position inconciliable du Kremlin sur l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN. "Les déclarations scandaleuses des représentants du Kremlin ont dans une grande mesure prédéterminé le déroulement de la rencontre [...]. A certains moments, l'atmosphère a été tellement tendue que Sergueï Lavrov, irrité, [...] oubliant le tact de rigueur, a coupé la parole à ses interlocuteurs ukrainiens, en les tutoyant ("Zerkalo nedeli", 21.04). "Les dirigeants russes vont continuer d'utiliser une rhétorique agressive vis-à-vis de l'Ukraine. Sur le signal de Vladimir Poutine, les analystes politiques proches du Kremlin répandent activement dans l'espace médiatique l'idée que l'adhésion à l'OTAN scindera l'Ukraine [...]. Mais toutes ces actions ne donneront aucun effet. Elles ne feront qu'aggraver les relations bilatérales" ("Gazeta po-oukraïnski", 17.04).

Les prétendues déclarations de Vladimir Poutine [au sommet de l'OTAN à Bucarest] selon lesquelles l'Ukraine ne posséderait aucun attribut d'un authentique Etat sont considérées par les analystes comme une provocation contre le président ukrainien actuel. "De telles déclarations auraient très bien pu être faites lors d'une discussion entre George W. Bush et Vladimir Poutine [...]. Les Russes tentent d'imposer aux partenaires occidentaux l'idée selon laquelle l'Ukraine de la rive gauche [du Dniepr] et celle de la rive droite seraient deux pays différents, ce qui est pour le moins dangereux. En outre, cette "fuite" échappée d'une rencontre à huis clos ne manquera pas d'être utilisée en politique ukrainienne, avant tout contre Viktor Iouchtchenko, qu'on tentera de présenter comme un dirigeant qui provoque la scission du pays" ("Gazeta po-kievski", 21.04)

MOLDAVIE

La presse sceptique quant au règlement du problème transnistrien

L'Occident obnubilé par le retrait des soldats russes

Les médias tentent de deviner les causes de l'accélération des négociations entre Chisinau et Tiraspol, ainsi que du changement de position du président moldave, qui ne voyait jusque-là dans la Transnistrie qu'un foyer de séparatisme. Les journalistes d'opposition considèrent comme irréaliste le scénario de rétablissement de l'unité territoriale du pays que propose V. Voronine. "Pour réunifier le pays, [...] il faut au moins obtenir l'accord du peuple transnistrien. Mais celui-ci n'a jamais existé [...]. La réunification, c'est l'utopie moldave. Le train est déjà parti, plus précisément, Voronine l'a fait dérailler, en refusant de signer en son temps le "mémorandum Kozak" [...]. Moscou est prêt à examiner toutes les propositions de Chisinau. Mais il va aussi écouter l'avis de la Transnistrie [...]. Le scénario d'origine selon lequel Moscou ordonnera à la Transnistrie d'agir selon les plans de Chisinau ne se réalisera pas" ("Olivia-press", 16.04).

Les médias ne se font aucune illusion quant au rôle de l'Occident dans le processus de rétablissement de l'intégrité territoriale du pays. "Pour les Etats-Unis et l'UE, le problème principal n'est pas du tout de réunifier la Moldavie [...]. Tout cela est camouflé par des discussions interminables sur la défense de la démocratie et des droits de l'homme, mais cela ne change rien au fond du problème: d'abord le retrait des soldats russes (dont les soldats de la paix), ensuite seulement la réunification" ("Olivia-press", 16.04).

ARMENIE

L'OTAN menace la Russie au Caucase et en Asie centrale

Chemin de fer Kazvin-Resht-Astara: l'Arménie oubliée

L'intérêt manifesté par l'OTAN pour les républiques caucasiennes et centrasiatiques est interprété comme une importante menace pour la Russie. Les médias ne doutent pas que Moscou engagera des actions adéquates en réponse à cela. "Ces pays et territoires sont une tête de pont favorable pour faire pression sur la Russie [...] (ce n'est pas pour rien que les déclarations des politiques ukrainiens selon lesquelles il resterait en Russie de nombreuses terres ukrainiennes se font de plus en plus fréquentes). Le statut intermédiaire actuel de l'Ukraine et de la Géorgie en tant que partenaires de l'OTAN est une menace bien réelle, et non hypothétique, pour la sécurité de la Russie" ("Golos Armenii", 17.04).

"Plus tôt ces mesures [de réponse] seront prises, mieux cela vaudra, parce qu'il est clair depuis longtemps que Moscou n'arrêtera pas la progression de l'OTAN vers l'Est par de simples protestations verbales" ("Respoublika Armenia", 18.04). "La majorité de la population des républiques non-reconnues est composée de citoyens russes, et rien que pour cela, ils ont le droit d'être défendus par la Russie"; "A Moscou, on estime avec raison que si le Kosovo est un conflit unique, alors on peut dire la même chose de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud" ("PanArmenian.net, 17.04).

Dans le contexte des négociations entre la Russie, l'Azerbaïdjan et l'Iran sur la construction de la ligne de chemin de fer Kazvin-Resht-Astara, la presse craint que l'Arménie ne soit exclue de cet itinéraire de transport global, et que Bakou reçoive un mécanisme supplémentaire de pression sur Erevan. "La construction de cette branche garantira une liaison ferroviaire directe entre Moscou et Téhéran via Bakou et, sur le plan général, permettra de relier les ports de la Baltique à ceux de l'océan Indien [...]. En obtenant le passage du corridor "Nord-Sud" par son territoire, l'Azerbaïdjan espère pouvoir disposer d'un mécanisme supplémentaire de pression sur l'Arménie, qui perdra sa dernière chance de devenir un pays de transit" ("Novoïe vremia", 16.04).

GEORGIE

La Russie n'a pas eu le courage de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud

Les initiatives de la Russie pour développer ses relations avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie ont provoqué une réaction extrêmement négative dans les médias. "Utilisant un vieux stratagème, Moscou affirme à présent être tenu de défendre les intérêts de ses citoyens dans ces deux régions géorgiennes, après avoir distribué illégalement des passeports à tous ceux qui y habitent encore après les guerres civiles et les purges ethniques des années 90, inspirées par la Russie elle-même. Poutine a proposé d'alléger les régimes de visas, de rétablir les échanges postaux et de lever l'embargo, considéré comme illégal. Il s'agit là d'un très vieux stratagème soviétique: créer un problème, l'aggraver de plus en plus et finalement arriver à une situation véritablement critique, après quoi on peut lancer des négociations pour passer de l'extrême gravité à quelque chose de moins grave" ("Grouzia Online", 22.04). "La Russie feint d'être prête à coopérer avec la Géorgie" ("Pankisi.info", 19.04). "Après la reconnaissance par l'Occident de l'indépendance du Kosovo, la Russie s'est sentie blessée et humiliée, c'est pourquoi elle doit répondre à l'Occident d'une manière ou d'une autre. Cette réponse consiste à humilier la Géorgie en tant que partenaire de l'Occident. ("Kviris palitra", 21.04). "La Russie n'a pas eu le courage de reconnaître directement l'indépendance des régions séparatistes de la Géorgie et a opté pour une "annexion latente". Cela signifie accorder à des régions géorgiennes les mêmes droits et possibilités dont disposent les régions russes" ("Grouzia Online", 18.04).

"La Russie continuera à brandir la question de l'indépendance de l'Abkhazie tant qu'elle ne sera pas certaine qu'aucune force de l'OTAN ne sera déployée à sa frontière" (R.Sakvarelidze, analyste politique, "Rezonansi", 18.04).

AZERBAIDJAN

Conflits gelés: la Russie ne pourra rejeter sa responsabilité politique

La Géorgie a commencé à payer pour le "précédent du Kosovo"

La situation autour des républiques non-reconnues fait l'objet de commentaires acerbes dans les médias. "Ce n'est un secret pour personne que la Russie est, si ce n'est de jure, du moins de facto, directement impliquée dans le conflit entre la Géorgie et les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Qui plus est, la sympathie du Kremlin va manifestement aux séparatistes" ("Zerkalo", 16.04). "La guerre en Abkhazie n'est pas du tout le genre d'exemple qu'on peut dissimuler derrière des discussions autour du Kosovo. Parce que, tout de même, ce n'est pas de Pristina qu'ont décollé en 1993 les "bombardiers inconnus" qui ont pilonné les positions des forces géorgiennes aux abords de Soukhoumi, et ce n'est pas non plus Hasim Taçi, mais bien Vladimir Poutine qui a reçu dans sa résidence de Sotchi les leaders séparatistes. Par conséquent, la Russie ne pourra rejeter sa responsabilité politique" ("Ekho", 18.04).

La presse voit avec angoisse dans l'évolution de la situation dans le Caucase des points communs avec le "précédent du Kosovo". "La Géorgie a déjà commencé à payer pour le "précédent du Kosovo". Le pire est que les Etats-Unis n'ont toujours pas réussi, tout du moins jusqu'à maintenant, à assurer une couverture diplomatique et militaire pour leurs alliés, c'est-à-dire pour la Géorgie et l'Ukraine, en la personne de l'OTAN, ce qui laisse au Kremlin les mains encore plus libres" ("Zerkalo", 17.04). "Au Kosovo, pour appeler les choses par leur nom, tout a commencé par l'inquiétude autour de la situation catastrophique en matière de droits de l'homme et des purges ethniques massives orchestrées par le régime de Milosevic, suite à laquelle a été décidée l'intervention humanitaire de l'OTAN [...]. Si l'on se souvient des séances parlementaires [en Russie] en présence des représentants des républiques non-reconnues, la levée des sanctions économiques contre les territoires rebelles etc., on comprend que [...] l'expansion du "précédent du Kosovo" dans le Caucase est en train de devenir plus réelle que jamais" ("Ekho", 17.04).

KAZAKHSTAN

Poutine, stratège politique confirmé

Commentant les processus politiques en cours en Russie, les experts "reconnaissent à Poutine un talent de stratège", qui a su rester au pouvoir sans violer la loi. "Au plus fort des manifestations de dévouement et des tentatives de gagner ses faveurs, il a gardé la tête froide [...]. Evidemment, cela ne justifie en rien sa politique orientée sur la sauvegarde d'un appareil administratif embourbé dans la corruption. Mais cela lui correspond en tant qu'homme capable de séparer par lui-même le bon grain de l'ivraie ("Gazeta.kz, 16.04). "Tout semble laisser penser que l'ère politique poutinienne va se prolonger, au minimum, pour 8 ans encore [...]. Vladimir Poutine s'est mis à la tête du parti du pouvoir, et après l'investiture de Dmitri Medvedev il se placera à la tête du gouvernement. Il en résulte qu'en plus d'avoir reçu des compétences illimitées au sein du parti au pouvoir, Poutine recevra aussi la possibilité d'exercer à travers lui une influence tant sur le pouvoir judiciaire et exécutif que sur son successeur Dmitri Medvedev [...]. Les Russes, malgré toutes les mesures compliquées prises en ce sens, n'ont fait aucun pas vers la démocratie" ("Liter.kz, 18.04).

TADJIKISTAN

Moscou a raté l'occasion de soutenir les nouvelles élites de la CEI

Le refus du Kremlin de soutenir les mouvements d'opposition qui prennent de l'ampleur dans les pays d'Asie centrale est désigné par certains analystes comme le talon d'Achille de la politique extérieure russe. "Le plus gros oubli de la politique extérieure russe dans l'espace postsoviétique sous Vladimir Poutine a été le fait que Moscou n'a pas participé à la formation des nouvelles élites politiques partageant les valeurs démocratiques. En Géorgie comme en Ukraine, la Russie devait accorder un soutien politique aux nouvelles élites politiques au moment où elles étaient encore faibles. Mais elle ne l'a pas fait, et par conséquent la Russie a aujourd'hui des relations difficiles avec l'Ukraine et la Géorgie, qui de leur côté bénéficient d'un puissant soutien politique et financier de la part de l'Occident. Dans les autres pays de la CEI, la situation peut évoluer exactement selon le même scénario" (Asia-Plus, 16.04).

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала