"Aujourd'hui où les prix des denrées alimentaires ne cessent de monter, il faut adopter une série de mesures susceptibles d'affaiblir les effets de ce processus", a-t-elle affirmé.
Selon Mme De Marchi, il s'agit de mesures à brève, moyenne et à longue échéance.
"A brève échéance, il convient d'aider les populations souffrant de malnutrition", a-t-elle souligné.
"A cet effet, le PAM envisage de soutenir les producteurs agricoles locaux", a précisé la porte-parole, ajoutant que les mesures à plus longue échéance consistaient à encourager la politique des réformes et à octroyer une assistance technique efficace aux gouvernements associés aux programmes de développement de l'agriculture.
Jeudi dernier, la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, Josette Sheeran, avait déclaré que la flambée des prix alimentaires bloquait le fonctionnement de son organisation et avait invité les bailleurs de fonds à débourser 756 millions de dollars (476 millions d'euros) supplémentaires afin de compenser les dépenses dues à la hausse des prix.
"La situation actuelle ne manque pas de nous inquiéter. Nous aurons du mal à exercer nos activités faute de ressources financières", a constaté Mme De Marchi, faisant remarquer que les réserves mondiales des céréales avaient atteint le niveau le plus bas depuis 30 ans.
Cette année, environ 73 millions de personnes de 78 pays du monde comptent sur l'aide du Programme alimentaire mondial, a rappelé la porte-parole du PAM.