"Le problème des personnes disparues est très grave. Je pense qu'il s'agit d'au moins 3.000 cas", a dit M. Hammarberg.
Et d'ajouter que, selon certaines informations, il y a en Tchétchénie une cinquantaines de charniers.
Evoquant son voyage en Tchétchénie, le commissaire européen a raconté avoir rencontré les familles des disparus qui "voulaient toujours savoir ce qui était arrivé à leurs parents".
Quoi qu'il en soit, M. Hammarberg a exprimé la certitude que "les autorités tant en Tchétchénie qu'à Moscou s'en occupaient". Il a jugé nécessaire de procéder à des testes ADN à des fins d'identification. Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe a fait savoir qu'il en avait déjà discuté avec les autorités russes.
Parlant de la situation en Tchétchénie dans son ensemble, il a indiqué qu'on construisait beaucoup dans la république. "On investit beaucoup dans la construction d'écoles et d'hôpitaux", a conclu M. Hammarberg.