En 2007, la palme a été détenue par la Grande-Bretagne, avec 26,3 milliards de dollars d'investissements. L'île a investi 20,7 milliards de dollars, suivie par les Pays-Bas, avec 18,8 milliards.
"Il ne doit pas y avoir d'illusions: il s'agit, dans la plupart des cas, du rapatriement de capitaux russes à la faveur d'un contexte juridique extrêmement propice dans notre pays (...), ainsi que des possibilités offertes par Chypre en tant que centre d'affaires régional et mondial", a indiqué le diplomate.
"Le montant des investissements accumulés parvenant en Russie de Chypre et, dans une plus grande mesure, par le biais de Chypre, représente un chiffre encore plus important, à hauteur de 40 milliards de dollars (sur un total de 200 milliards), ce qui place ce pays au nombre de nos partenaires prioritaires en matière d'investissement", a expliqué l'ambassadeur.
Pourtant, s'agissant de la coopération économique, le diplomate russe a estimé que le chiffre d'affaires des échanges entre les deux pays reste peu élevé, malgré l'existence de prémisses positives.
"Le nouveau gouvernement chypriote partage notre intention de relancer les activités de la Commission mixte (...)" dans le but de diversifier les échanges, a ajouté le diplomate qui estime que l'introduction du régime des visas entre nos pays, après l'adhésion de Chypre à l'Union européenne, a quelque peu compliqué les contacts entre les deux pays.
"Nous avons toutefois réussi à atténuer les conséquences négatives de cette mesure en passant une série d'accords et, ces derniers temps, nous observons un notable accroissement du flux touristique de Russie à Chypre, +27% en 2007. Les deux pays manifestent le désir de trouver de nouvelles possibilités pour alléger les formalités liées à l'octroi de visas", a annoncé le diplomate.
Dans l'ensemble, l'état des relations bilatérales entre la Russie et Chypre pourrait être considéré comme excellent, a ajouté Andreï Nesterenko.