Russie-Occident: Lavrov rejette la thèse de la "confrontation"

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Les relations entre la Russie et l'Occident ne sont pas celles d'une confrontation, ce que la réunion du Conseil Russie-OTAN à Bucarest et le sommet russo-américain à Sotchi ont démontré, a estimé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. Les relations entre la Russie et l'Occident ne sont pas celles d'une confrontation, ce que la réunion du Conseil Russie-OTAN à Bucarest et le sommet russo-américain à Sotchi ont démontré, a estimé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Les sommets de Bucarest et de Sotchi ont clairement démontré qu'on ne pouvait pas taxer de confrontation les relations entre la Russie et ses partenaires occidentaux", a-t-il affirmé dans son article à paraître lundi prochain dans l'hebdomadaire russe Profil.

"Tout porte à croire que les bruits à ce sujet ne sont qu'une tentative de nous amener à choisir entre la coopération aux conditions qui nous sont imposées et la confrontation", a souligné M. Lavrov, avant de préciser qu'il s'agissait là d'un "faux choix".

"Nous répétons sans cesse qu'il n'y aura pas de confrontation, y compris sous forme d'une course aux armements coûteuse, tout simplement parce qu'il n'y a pour cela aucune motivation objective", a écrit le ministre russe.

La Russie continuera à réagir à tout ce qui porte atteinte à ses intérêts nationaux, mais elle le fera "de manière ouverte et prévisible", "selon le principe de la suffisance raisonnable et sur la base des normes du droit international". Les activités internationales de Moscou ne permettent pas depuis longtemps de soupçonner l'imprévisibilité de "la mystérieuse âme russe", a affirmé M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a espéré que la Russie et ses partenaires occidentaux finiraient par s'unir "face aux défis communs". "Nous sommes disposés, autant que le sont nos principaux partenaires étrangers, à rechercher des compromis dans les affaires internationales pour s'acquitter des missions communes", a-t-il souligné, avant d'évoquer l'idée d'un partenariat tripartite entre la Russie, l'Union européenne et les Etats-Unis.

Sans partenariat équitable entre la Russie, l'Union européenne et les Etats-Unis, il sera impossible de bâtir dans la région euro-atlantique une architecture stable et moderne de la sécurité collective, a estimé le ministre.

"Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur l'unilatéralisme qui se traduit par la proclamation unilatérale de l'indépendance du Kosovo, le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe de l'Est et le lobbying persistant en faveur de l'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'OTAN, autant d'éléments qui vont à l'encontre de cet objectif", a résumé M. Lavrov.

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