LES MEMOIRES DE CARLA DEL PONTE ONT PROVOQUE UN CHOC ET UNE MULTITUDE DE QUESTIONS

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Les mémoires de Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, ont provoqué un choc, un effet de bombe qui a éclaté. Elle relate dans son livre des cas de transplantation criminelle d’organes prélevés sur des Serbes du Kosovo. Carla Del Ponte écrit que des combattants de l’armée de libération du Kosovo enlevaient des jeunes Serbes pour le trafic criminel d'organes. L’argent ainsi obtenu servait à acheter des armes modernes pour l’Armée de Libération du Kosovo. L’histoire ressemble à un cauchemar ou un thriller noir. Hitchcock n’y a pas pensé !
Le chef du centre des Etudes Politiques sous l’égide de l’académie des Sciences de Russie le professeur Boris Chmelev donne son avis là-dessus :
Je pense que si ce que dit Carla Del Ponte dans ses mémoires est vrai – et ceci ressemble à la vérité, il faudra une enquête internationale minutieuse, dit le chercheur russe. Si ces horreurs ont eu lieu, et les organes humains arrivaient dans les cliniques européennes et américaines, cela jette une ombre sur les autorités kosovares, la politique occidentale à l’égard de Serbie. Il s’agit de crimes contre l’humanité. Le principal est que les organes secrets américains, très actifs dans la région, en était informée. Une histoire récente peu sympathique avec les prisons secrètes de la CIA dans les différents pays européens vient à l’esprit. Les autorités américaines ne voulaient pas que cette histoire ressorte à la surface. Mais il est impossible de cacher la vérité. Je suis persuadé que l’ONU doit investiguer ces cas tragiques qu’évoque Carla Del Ponte. Il faut absolument punir les coupables. Mais il y a des questions à poser à madame Ponte. Pourquoi gardait-elle le silence si longtemps ? Pourquoi l’ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie en parle après tant d’années ? Fallait-il attendre que le Kosovo devienne indépendant malgré la volonté de Belgrade ? La Russie trouve que cette voie à l’indépendance était illégale… Nous attendons des réponses à ces questions brulantes, a dit dans une interview exclusive à la « Voix de la Russie » le chef du centre des Etudes Politiques sous l’égide de l’académie des Sciences de Russie le professeur Boris Chmelev.

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