La chute du dollar qui continue est une menace croissante à la sécurité énergétique internationale. Lors des ventes en Asie, le prix du baril de pétrole a atteint le niveau record de 115 dollars. Depuis mardi, le pétrole monte chaque jour d’un dollar dans les bourses du monde. C’est une flambée sans précédent qui met en cause la sécurité énergétique des marchés émergeants, note l’observateur Constantin Garibov.
L’affaiblissement du dollar a provoqué une hausse du prix du pétrole : quelque 20% depuis le début de l’année. C’est une épreuve sérieuse pour le budget des plusieurs pays émergeants. La redistribution des fonds pour couvrir les dépenses accrues pour les ressources énergétiques se fait généralement aux dépens de programmes sociaux. Certains ont du mal à suivre les prix galopants. Donc, ces pays risquent de connaitre une crise due au déficit de matières premières. Les analystes occidentaux prétendent souvent que la flambée actuelle des prix du pétrole est due à la demande accrue en matières premières en Chine, en Inde et dans d’autres pays. Malgré les problèmes dans l’économie mondiale, le PIB de ces pays monte rapidement. Cette façon d’expliquer la hausse des prix du pétrole dans le monde répond aux intérêts politiques de certains. Il s’agit de faire pression sur l’OPEP pour le forcer à produire plus de pétrole. Ici l’avis de l’expert russe Nikolaï Kascheev :
L’OPEP a exprimé son avis bien clair : l’offre et la demande sur le marché sont bien équilibrées. Les prévisions pour plusieurs années reflètent l’accélération de la demande de la part des pays émergeants – la Chine, l’Inde et d’autres pays, asiatiques, en premier lieu. Mais l’offre du pétrole saurait répondre à ces besoins accrus. Il est vrai que l’OPEP connaisse des problèmes liés avec la mise en place de nouvelles capacités de production, mais ils ne sont pas assez aigus pour justifier la flambée des prix, croit Nikolaï Kascheev.
L’affaiblissement du dollar a provoqué une hausse du prix du pétrole : quelque 20% depuis le début de l’année. C’est une épreuve sérieuse pour le budget des plusieurs pays émergeants. La redistribution des fonds pour couvrir les dépenses accrues pour les ressources énergétiques se fait généralement aux dépens de programmes sociaux. Certains ont du mal à suivre les prix galopants. Donc, ces pays risquent de connaitre une crise due au déficit de matières premières. Les analystes occidentaux prétendent souvent que la flambée actuelle des prix du pétrole est due à la demande accrue en matières premières en Chine, en Inde et dans d’autres pays. Malgré les problèmes dans l’économie mondiale, le PIB de ces pays monte rapidement. Cette façon d’expliquer la hausse des prix du pétrole dans le monde répond aux intérêts politiques de certains. Il s’agit de faire pression sur l’OPEP pour le forcer à produire plus de pétrole. Ici l’avis de l’expert russe Nikolaï Kascheev :
L’OPEP a exprimé son avis bien clair : l’offre et la demande sur le marché sont bien équilibrées. Les prévisions pour plusieurs années reflètent l’accélération de la demande de la part des pays émergeants – la Chine, l’Inde et d’autres pays, asiatiques, en premier lieu. Mais l’offre du pétrole saurait répondre à ces besoins accrus. Il est vrai que l’OPEP connaisse des problèmes liés avec la mise en place de nouvelles capacités de production, mais ils ne sont pas assez aigus pour justifier la flambée des prix, croit Nikolaï Kascheev.
On espérait que les prix du pétrole seraient stabilisés si les Etats-Unis prenaient des mesures pour renforcer les positions du dollar. Pourtant, la réduction des taux bancaires par le système fédéral de réserve des Etats-Unis a donné un effet inverse. Les emprunts étant devenus moins chers, il est intéressant de faire des investissements dans les futurs contrats pétroliers. Les fonds financiers y ont immédiatement afflué puisque les investisseurs occidentaux les retirent des pays om l’économie se développe rapidement, car le monde manque de liquidités. Les pays émergeants ont par conséquent moins d’espace pour manœuvrer, redistribuer le budget prévu pour l’importation des ressources énergétiques. La sécurité énergétique s’en trouve menacée et la menace provient de la part de l’économie américaine, ce qu’il était difficile de prévoir.
