C'est la première visite effectuée par M. Brammertz dans la capitale serbe depuis sa nomination en janvier dernier.
"La position de la Serbie est claire: tous ceux qui ont commis des crimes de guerre sur le territoire de l'ex-Yougoslavie doivent comparaître devant le tribunal de La Haye quelle que soit leur nationalité", a affirmé le président.
Selon lui, la Serbie fait tout son possible pour mener à bien sa coopération avec le tribunal. Pour Belgrade, ce n'est pas seulement un devoir moral, mais aussi un engagement contracté dans le cadre du droit international et des lois nationales.
Evoquant la relaxe prononcée à l'égard de l'ancien commandant de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) Ramush Haradinaj, M. Tadic a fait remarquer que "la société civile serbe désapprouvait à juste titre cette décision du tribunal de La Haye". Il a également espéré que le parquet du tribunal formerait un pourvoi en appel.
M. Brammertz a également rencontré le premier ministre Vojislav Kostunica et d'autres responsables serbes. Au cours de ces rencontres, le procureur principal a invité Belgrade à renforcer sa coopération avec le TPIY et a souligné l'importance de l'arrestation des quatre derniers inculpés encore en fuite: Ratko Mladic, Radovan Karadzic, Stojan Zupljanin et Goran Hadzic.
M. Brammertz a également examiné une série de questions techniques, notamment la communication de certains documents au tribunal, l'accès aux archives, la protection des témoins et la recherche des individus soutenant et abritant les personnes inculpées par le TRIY.
