"Les contrefaçons en provenance de Chine sont nombreuses, et nos ateliers de production clandestine ne sont pas en mesure de leur faire de l'ombre, quel que soit le secteur pris en compte. Ce type de production a connu une accalmie avant l'entrée de la Chine à l'OMC puis, au lendemain de l'adhésion très précisément, elle a repris à une échelle encore plus importante", a indiqué M. Tvsetkov.
Selon lui, le système de production de contrefaçons chinoises a pris les "dimensions d'un Etat".
Ils estiment qu'alors que les producteurs européens sablent le champagne pour fêter la signature d'un contrat de livraison de tel ou tel produit, des exemplaires sont déjà en train d'être livrés en Chine, "et en 20 jours, maximum, l'imitation est prête".
Les organes judiciaires russes ne peuvent lutter contre ce fléau qu'en saisissant la production sur le territoire russe ou à la frontière.
"Ils sont capables de réaliser d'excellentes contrefaçons. Tout le monde sait que de nombreuses marques européennes ont délocalisé leur production en Chine. C'est là, à la source, qu'ils observent ces technologies", a précisé le représentant du département de sécurité économique.