"Vladimir Poutine entretient de très bonnes relations personnelles avec M. Berlusconi. Aussi, la victoire de ce dernier profite-t-elle à la Russie. Qui plus est, sur le plan idéologique, M. Berlusconi est proche de l'actuel Vladimir Poutine, mais aussi de Dmitri Medvedev. C'est pourquoi je suis convaincu que nos relations bilatérales se développeront", a indiqué le politologue.
Le dépouillement des bulletins de vote se poursuit en Italie à l'issue du scrutin des 13 et 14 avril aux élections anticipées au parlement.
Le bilan officiel n'est pas encore dressé, mais nul ne doute que la coalition de centre-droit de Silvio Berlusconi a largement remporté les élections législatives, en obtenant la majorité absolue au Sénat et à la Chambre des députés.
Evoquant la vie politique à l'intérieur même de l'Italie, M. Markov a fait remarquer qu'il ne fallait pas s'attendre à des changements radicaux.
"En Italie, des gouvernements se succèdent sans cesse. Les premiers ministres changent pratiquement tous les ans. Cela ne se répercutera pas trop sur l'économie italienne. Les milieux d'affaires italiens tiennent ferme face à ce genre de remaniements ministériels", a repris l'expert.
Après la publication des résultats officiels des législatives, le président italien Giorgio Napolitano chargera le leader de la coalition gagnante de former le nouveau gouvernement du pays.
"Par conséquent, M. Berlusconi se mettra pour la troisième fois à la tête du Conseil italien (gouvernement). Une construction classique à deux blocs sera formée où la coalition au pouvoir sera équilibrée par une puissante opposition", a dit M. Markov.
Et d'ajouter qu'à la chambre basse (Chambre des représentants) du parlement le parti du Peuple de la liberté (formation de centre droit de Silvio Berlusconi) peut recevoir 340 mandats et à peu près 160 mandats à la chambre haute (Sénat).
