La Russie achève l’opération de l’octroi de l’aide humanitaire aux Serbes du Kosovo.
Le 4e avion de transport IL-76 avec 4O tonnes de chargement a atterri aujourd’hui à Belgrade. Depuis le 4 avril, la Russie a acheminé dans la capitale serbe 16O tonnes de vivres et de médicaments. La Croix Rouge serbe commencera prochainement à transporter les cargaisons russes dans la région septentrionale du Kosovo, d’où l’aide sera distribuée dans les enclaves des parties centrale et méridionale du territoire.
Cette mesure tend à alléger la situation de milliers de gens. Voici ce qu’a déclaré à ce propos Pavel Kandel, spécialiste des conflits ethno-politiques.
Le 4e avion de transport IL-76 avec 4O tonnes de chargement a atterri aujourd’hui à Belgrade. Depuis le 4 avril, la Russie a acheminé dans la capitale serbe 16O tonnes de vivres et de médicaments. La Croix Rouge serbe commencera prochainement à transporter les cargaisons russes dans la région septentrionale du Kosovo, d’où l’aide sera distribuée dans les enclaves des parties centrale et méridionale du territoire.
Cette mesure tend à alléger la situation de milliers de gens. Voici ce qu’a déclaré à ce propos Pavel Kandel, spécialiste des conflits ethno-politiques.
Les Serbes kosovars restent dans ce territoire. Il s’agit d’environ 1OO mille personnes, dont une grande partie vit dans des enclaves isolées, est dépourvue de garanties de sécurité de la circulation et de conditions de vie normale. C’est pourquoi la Russie a décidé de leur accorder une aide humanitaire.
Cependant, cela ne signifie pas qu’elle reconnait le droit des Serbes kosovars à l’autodétermination, ce qui équivaudrait dans les conditions actuelles à reconnaitre l’indépendance du Kosovo, unilatéralement proclamée par les séparatistes albanais. La Russie part du fait que le Kosovo a été et demeure un territoire serbe et que la question de son statut ne peut être résolue que par des négociations directes entre Belgrade et Pristina.
L’indépendance, proclamée le 17 février par les autorités de Pristina, est un acte illégitime, contraire à la résolution 1244 du Conseil de sécurité et aux normes fondamentales du droit international. Il peut avoir des conséquences négatives pour la sécurité internationale, puisqu’il risque de relancer le séparatisme dans d’autres points chauds, nombreux en Europe et ailleurs.
Cependant, cela ne signifie pas qu’elle reconnait le droit des Serbes kosovars à l’autodétermination, ce qui équivaudrait dans les conditions actuelles à reconnaitre l’indépendance du Kosovo, unilatéralement proclamée par les séparatistes albanais. La Russie part du fait que le Kosovo a été et demeure un territoire serbe et que la question de son statut ne peut être résolue que par des négociations directes entre Belgrade et Pristina.
L’indépendance, proclamée le 17 février par les autorités de Pristina, est un acte illégitime, contraire à la résolution 1244 du Conseil de sécurité et aux normes fondamentales du droit international. Il peut avoir des conséquences négatives pour la sécurité internationale, puisqu’il risque de relancer le séparatisme dans d’autres points chauds, nombreux en Europe et ailleurs.
