"Les organisations non gouvernementales étrangères sont souvent utilisées pour recruter des terroristes et des extrémistes. Il est particulièrement inquiétant qu'elles ciblent essentiellement les jeunes", a-t-il affirmé mardi à l'issue d'une réunion du NAK.
Lors de cette réunion, M. Torchine a présenté un rapport consacré aux activités des organes exécutifs fédéraux dans la lutte contre le terrorisme au niveau informationnel.
Selon lui, une centaine d'actions de propagande antirusse (conférences, meetings, défilés, séminaires) se déroulent chaque année dans les pays européens, notamment en Pologne, au Danemark, aux Pays-Bas, en Turquie et dans une série d'Etats baltes et scandinaves.
"Force est de constater que les autorités officielles des pays occidentaux utilisent les informations fournies par ces activités pour évaluer la situation en Russie et adopter une position à son égard", a constaté le sénateur russe.
Il a indiqué que le rôle d'Internet en tant que moyen de propagande du terrorisme s'était considérablement accru ces derniers temps.
"Si en 1998, on ne comptait que 12 sites terroristes sur le Web, aujourd'hui, leur nombre varie de 5.000 à 6.000, dont près de 150 sites russophones", a constaté M. Torchine.
Il a fait remarquer qu'en Russie "un moyen d'information aussi puissant qu'Internet" n'est toujours pas considéré comme un média et, pour cette raison, n'est pas soumis aux restrictions imposées par la Loi sur les médias.
Le vice-président du Conseil de la Fédération a invité le NAK à élaborer un projet de loi fédérale sur la prévention du terrorisme. A son avis, ce document servirait à réglementer la lutte contre ce fléau dans la société russe.
