"Je suis prudemment optimiste quant à la possibilité d'un compromis définitif. Il me semble que cela est tout à fait possible", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet russo-américain, le dernier pour MM. Poutine et Bush en qualité de présidents.
Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.
Le chef de l'Etat a reconnu que les deux pays étaient encore loin de lever leurs désaccords sur ce dossier. "Mais nous avons une fois de plus compris aujourd'hui que nos partenaires américains comprenaient nos préoccupations, et qu'ils cherchaient sincèrement à les lever", a-t-il affirmé.
Evoquant les propositions formulées par Washington lors de la rencontre au format 2+2 qui avait eu lieu en février dernier à Moscou entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense russes et américains, M. Poutine a jugé "prématuré" de les évaluer. "C'est aux experts de préciser ces ententes préalables jusque dans les moindres détails techniques", a-t-il souligné.
