A Sotchi, MM. Poutine et Bush doivent notamment évoquer l'avenir du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), les projets de déploiement du bouclier antimissile américain en Europe de l'Est, l'élargissement de l'OTAN et la situation au Kosovo.
A l'issue du sommet russo-américain, visiblement le dernier pour MM. Poutine et Bush, les deux hommes doivent signer un document, intitulé "Du cadre stratégique des relations russo-américaines", qui fera figure de "feuille de route" pour les futurs présidents des deux pays.
Le Kremlin n'hésite pas à qualifier cette rencontre d'historique. "M. Poutine recevra le président des Etats-Unis dans sa résidence intime, en réponse à l'hospitalité qui lui a été exprimée début juillet 2007 dans la résidence familiale des Bush près de Kennebunkport, dans le Maine", a explique à la presse le conseiller du président russe Sergueï Prikhodko.
MM. Bush et Poutine entretiennent des contacts réguliers. Depuis 2001, ils ont eu vingt-trois rencontres bilatérales et multilatérales, sans oublier les entretiens téléphoniques et les échanges de courriers.
Le chef de la Maison blanche est arrivé à Sotchi à la tête d'une délégation de 700 personnes parmi lesquels figurent la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le conseiller à la sécurité nationale Stephen Hadley et l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie William Burns. Côté russe, on note la présence du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, du conseiller du président russe Sergueï Prikhodko et de l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis Iouri Ouchakov.
