L'écrivain Vladimir Boukovski a dans son intervention a exprimé l'avis que la Russie doit revenir à un "mouvement de masse" pour l'établissement de la démocratie.
"Je suis catégoriquement cotre toute forme de la lutte démocratique qui exige un enregistrement de la part des autorités", a-t-il indiqué.
Nikita Belykh, président de l'Union des forces de droite (SPS) a noté de son côté que les citoyens russes ne voient pas dans les mouvements démocratiques existants une force unie "en mesure de représenter leurs intérêts".
"Nous devons tout faire pour moderniser la démocratie dans le pays", a lancé le leader du SPS. Pour cela, il faut, selon lui, créer un parti démocratique unifié appelé à devenir "la force motrice" de cette modernisation.
Le président du Front civil unifié, Garri Kasparov, a également insisté sur la nécessité d'une union des forces d'opposition.
"Aujourd'hui, nous luttons non pas pour le pouvoir ou pour une victoire électorale, mais bien pour la mise sur pied en Russie d'un mouvement démocratique normal et d'un processus démocratique normal", a noté M. Kasparov.