Le Monténégro est la plus petite et la plus jeune des républiques de l'ex-Yougoslavie reconnues par la communauté internationale. Au printemps 2006, à l'issue d'un référendum national, le Monténégro a déclaré sa sortie de l'entité Serbie-Monténégro.
Le 3 juin 2006, le parlement monténégrin a officiellement proclamé l'indépendance du pays.
"La Russie y aura deux observateurs - deux collaborateurs de l'ambassade qui feront partie de la mission d'observation du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)", a indiqué le diplomate, ajoutant qu'aucun groupe spécial d'observateurs de Moscou n'est attendu.
Selon la Commission électorale monténégrine, au total, 814 spécialistes locaux et étrangers observeront la présidentielle du 6 avril. L'OSCE et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) envoient deux cent personnes. Les autres observateurs représenteront des organisations locales.
Quatre candidats ambitionnent le poste présidentiel au Monténégro. Le président sortant Filip Vujanovic est incontestablement le grand favori. Il y a aussi le leader du Parti socialiste populaire (SNP, parti de centre gauche), Srdjan Milic; le leader de l'Alliance serbe, la plus importante force de l'opposition, Andrija Mandic, et le président du Mouvement pour le changement (PZP, parti d'opposition), Nebojsa Medojevic.
Le président du Monténégro est élu pour cinq ans au scrutin direct et secret. Une seule et même personne ne peut pas être élue à ce poste plus de deux fois d'affilée. Selon la loi électorale, le candidat qui recueille au premier tour plus de 50% des voix ou la majorité simple au second tour est élu président. La population du Monténégro approche 690.000 habitants, dont près de 490.000 électeurs.
