Rice fait grand cas du partenariat russo-américain

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WASHINGTON, 29 mars - RIA Novosti. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a justifié vendredi l'importance d'un "accord stratégique" global avec les Etats-Unis et la Russie qualifiant celle-ci de partenaire incontournable sur l'échiquier international.

"Il ne s'agit pas de complaire aux Russes, s'est-elle défendue dans une interview accordée au Washington Times. Il s'agit au contraire de jeter les fondements d'un partenariat crucial pour la politique internationale."

Reconnaissant que les Etats-Unis n'approuvaient pas toutes les transformations observées en Russie, Mme Rice a souligné que les Américains devaient préserver des relations amicales avec Moscou.

"Quoi que nous pensions de l'évolution intérieure en Russie - vous savez bien que j'en suis profondément préoccupée, car les choses y évoluent dans un mauvais sens -, quoi que nous pensions des efforts continus de la Russie en vue de préserver sa son influence sur certains de ses voisins à la manière du XIXe siècle, nous avons besoin de relations amicales avec les Russes afin de pouvoir résoudre un tas de problèmes internationaux", a indiqué Mme Rice.

Sans la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU disposant d'un droit de veto, il est impossible de résoudre le dossier nucléaire iranien ou d'empêcher la prolifération d'armes nucléaires, a-t-elle argumenté.

Mme Rice a confirmé que les Etats-Unis et la Russie travaillaient sur un "accord stratégique" définissant l'avenir des relations entre les deux pays et que les présidents George W. Bush et Vladimir Poutine doivent examiner lors de leur prochaine rencontre à Sotchi, sur la mer Noire.

La diplomate a notamment cité les domaines où la Russie et les Etats-Unis avaient établi un solide partenariat, dont la lutte contre le terrorisme, la non-prolifération et les consultations à six sur la Corée du Nord et l'Iran.

"Il y a aussi un certain nombre de dossiers sur lesquels nous devons encore travailler, notamment sur la défense antimissile et la réduction des armements, a-t-elle avoué. Mais, de manière générale, même si nos relations sont complexes et connaissent des difficultés, j'ai toujours estimé que nous avons fait plus de progrès que l'on connaît."

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