Jeudi, les forces de l'ordre biélorusses ont mené des perquisitions aux domiciles des employés des médias financés de l'étranger, dont certaines radios et une chaîne de télévision, selon la présidente de l'Association biélorusse des journalistes, Janna Litvina, contactée par RIA Novosti.
"Pour ce qui est des structures médiatiques dont les noms sont actuellement cités dans les médias, je tiens à déclarer officiellement que leur représentants n'étaient pas accrédités pour travailler en Biélorussie", a indiqué de son côté Maria Vanchina, adjointe au porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères.
Selon la diplomate, ces journalistes en situation irrégulière sont des citoyens biélorusses qui "ont travaillé depuis longtemps pour l'argent étranger".
"D'ailleurs, le caractère illégal de leurs activités n'a jamais été caché par leur patrons étrangers (...). Il est donc logique que des structures officielles correspondantes de la Biélorussie s'en soient chargées", a-t-elle fait savoir.
Selon elle, les activités des journalistes étrangers sur le territoire national sont réglementées par la Loi "Sur les médias" qui stipule qu'en Biélorussie, comme, d'ailleurs dans de nombreux autres pays du monde, les journalistes des médias étrangers, pour travailler, ont besoin d'être accrédités.
Tous les médias dont les employés ont subi des perquisitions jeudi sont financés par l'Union européenne. Ces radios et télévisions émettent depuis la Pologne mais possèdent en Biélorussie des postes de correspondant assez importants.
