La semaine dernière, le représentant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Fatah, Azzam al-Ahmad, et le numéro deux du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, ont signé dans la capitale du Yémen, Sanaa, un accord de lancement du dialogue. Si tout se passe comme prévu, des négociations interpalestiniennes directes débuteront le 5 avril prochain. La rencontre de Sanaa a été possible car les deux mouvements palestiniens rivaux ont accepté l'initiative du Yémen en vue d'une réconciliation interpalestinienne par le biais d'un dialogue direct.
Intervenant devant les journalistes palestiniens et étrangers dans la ville de Ramallah en Cisjordanie, M. Amr a signalé la disposition de l'Autorité palestinienne à mettre immédiatement en application "l'initiative yéménite".
"La balle est désormais dans le camps du Hamas", a-t-il dit, soulignant que l'Autorité palestinienne n'accepterait aucune modification de cette initiative.
Le dialogue entre le Fatah et le Hamas était suspendu depuis juin 2007. A l'époque, le Hamas avait pris le contrôle de la bande de Gaza par les armes, en écrasant les structures de force fidèles au président de l'Autorité palestinien Mahmoud Abbas et au Fatah. La Cisjordanie est restée sous le contrôle de Mahmoud Abbas et du nouveau gouvernement dirigé par Salam Fayyad, qui a obtenu le soutien et la reconnaissance de la communauté internationale.
"L'initiative yéménite", devant servir de base au redémarrage du dialogue interpalestinien, comporte plusieurs points, prévoyant notamment le retour à la situation d'avant le 13 juin dernier dans la bande de Gaza.