Rosneft construira un complexe pétrochimique au bord de la mer du Japon (Business & Financial Markets)

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MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti. Rosneft construira au bout de l'oléoduc Sibérie orientale-Pacifique un complexe pétrochimique, et non une raffinerie de pétrole, comme cela était initialement prévu, lit-on lundi dans le magazine Business & Financial Markets.

Selon différentes estimations, il coûtera entre 6,4 et 8 milliards de dollars. Les analystes considèrent que ces immenses investissements sont justifiés, car la demande de produits pétrochimiques dans les pays de la région est grande, et les risques minimes.

Selon Sergueï Bogdantchikov, président de Rosneft, cette décision de la compagnie s'appuie sur un argument important: les marchés potentiels d'écoulement de produits pétroliers disposent de leurs propres raffineries de pétrole capables de satisfaire entièrement leurs besoins en carburants. "Les raffineries de pétrole du Japon sont capables de retraiter 200 millions de tonnes de produits pétroliers, celles de la République de Corée, environ 100 millions, et la Chine possède un important programme dans ce domaine, a fait remarquer M. Bogdantchikov. Par conséquent, en perspective, ces marchés auront besoin de produits pétrochimiques".

Un terrain pour la construction du complexe a déjà été choisi au bord de la mer du Japon, à proximité du port de Nakhodka. La compagnie Akseks, maître d'oeuvre, a présenté le dossier de faisabilité.

La somme des investissements prévus n'a pas encore été rendue publique. Le groupe d'investissement Veles Capital évalue la construction de l'actif à au moins 6,4 milliards de dollars. Selon Dmitri Alexandrov, analyste du groupe d'investissement Financial Bridge, la construction du complexe pétrochimique d'un rendement de 20 millions de tonnes par an pourrait coûter environ 8 milliards de dollars. Si l'on table, comme l'indiquent les prévisions, sur une production de 400.000 tonnes de polyéthylène et de polypropylène par an, la somme des investissements pourrait atteindre environ 10 milliards de dollars, compte tenu de l'augmentation des frais au cours de la construction, estime M. Alexandrov.

Selon l'analyste, ces investissements sont justifiés compte tenu de l'importante demande en produits pétrochimiques dans les pays d'Asie-Pacifique et d'un minimum de risques. Il sera également possible d'y retraiter de larges fractions des hydrocarbures obtenus à partir du gaz associé.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

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