On voit ainsi se réaliser les pronostics les plus pessimistes concernant le boycotte éventuel du prochain sommet arabe par les principaux Etats, notamment par l'Arabie Saoudite et l'Egypte.
Riyad et Le Caire sont mécontents de la politique de Damas à l'égard du Liban. Les pays arabes modérés estiment notamment que la Syrie doit faire pression sur ses alliés au sein de l'opposition libanaise et contribuer ainsi à désamorcer la crise politique au Liban.
Divisés par un profond abîme de méfiance, les politiques libanais ne peuvent toujours pas élire un nouveau président du pays.
Comme l'a déclaré la veille le président du parlement libanais Nabih Berri, la 17e séance parlementaire plénière, prévue pour mardi 25 mars serait de toute évidence reportée une fois encore. Il n'est pas décidé jusqu'ici, non plus, qui représentera le Liban au sommet de Damas. Il se peut même que le fauteuil du représentant libanais reste vide.
