"Les scientifiques iraniens ont réalisé de gros progrès dans le domaine nucléaire et aujourd'hui notre pays peut se passer de l'aide des spécialistes étrangers", a déclaré le ministre cité par l'agence de presse iranienne IRNA.
Le ministre a de nouveau souligné que le programme nucléaire iranien revêtait un caractère exclusivement pacifique, et qu'aucune infraction n'avait été fixée au cours de sa réalisation.
"La République islamique en a fait plus que les autres pays membres de l'Association internationale de l'énergie atomique (AIEA) afin de susciter la confiance envers son programme nucléaire", a-t-il fait remarquer.
"L'acquisition des technologies nucléaires civiles est un droit de l'Iran, nous ne reculerons pas d'un iota dans ce domaine", a-t-il poursuivi.
Le 3 mars dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1803 durcissant les sanctions économiques contre l'Iran en réponse à son refus de se plier aux exigences des deux résolutions précédentes et d'abandonner l'enrichissement d'uranium. La nouvelle résolution (la troisième en deux ans) propose d'interdire aux concepteurs du programme nucléaire iranien de sortir du pays, de geler les comptes de plusieurs sociétés et banques iraniennes et d'inspecter les cargaisons à destination et en provenance d'Iran. Téhéran dispose de 90 jours pour appliquer la résolution.
Cependant, dans la déclaration adoptée parallèlement à la résolution, les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne) se sont prononcés pour une solution négociée du problème nucléaire de Téhéran.
