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Image "volumétrique": une découverte révolutionnaire

Des ingénieurs de l'Oural affirment avoir réalisé une découverte que les chercheurs du monde entier espèrent faire depuis des décennies. Leur technologie Phenomenon EVA permettra, notamment, de voir n'importe quel film, même ancien, avec un "effet volumétrique", rapportent de nombreux sites, tels vz.ru, mk.ru, annews.ru, nr2.ru, ean66.ru.

Cette découverte, censée révolutionner l'industrie du cinéma, a été présentée pour la première fois à la presse début mars à Ekaterinbourg. Elle permet d'obtenir en temps réel des images "volumétriques" (elles ne sont, à proprement parler, ni 3D, ni stéréoscopiques) de n'importe quel film. Avec ce nouveau procédé, un film pourra être visionné, au choix, de manière "volumétrique" ou traditionnelle.

Cette technologie pourrait, selon ses concepteurs, être reprise aussi très rapidement pour les jeux vidéo. De multiples autres applications sont appelées, selon eux, à voir le jour. On sait qu'une image en trois dimensions suscite beaucoup plus d'émotions, se retient mieux qu'une image "plate". D'où l'utilisation possible de cette technologie, outre le cinéma et la vidéo, dans des domaines tels que l'enseignement, la publicité, les décors de théâtre. Sans oublier, naturellement, Internet, pour lequel il serait possible de créer des sites avec des images volumétriques.

Les initiateurs de cette technologie ne manquent ni d'idées, ni d'ambition. Ils souhaiteraient ainsi que leur puce soit directement incorporée dans les téléviseurs, et permettre ainsi aux téléspectateurs de choisir, en appuyant simplement sur un bouton, s'ils souhaitent voir un film en images volumétriques ou naturelles.

Le directeur de la société Engineering group, qui s'occupe de la promotion de cette technologie, rêve d'effectuer une percée sur le marché mondial. "N'importe quel film déjà tourné pourra être converti en régime volumétrique", souligne-t-il.

Le concepteur de ce procédé est un metteur en scène d'Ekaterinbourg, passionné de cinéma stéréoscopique. "Tous les bons films étant fabriqués selon le même principe d'une image stéréo, avec un plan rapproché, un plan moyen et un plan lointain, j'ai pensé que l'on pouvait recréer un effet stéréoscopique dans n'importe quel film, et même à télévision. Pour cela, il suffit simplement de déformer l'image, explique Mikhaïl Païkine, l'inventeur de cette technologie."

Après avoir, en vain, proposé son idée à des fabricants d'équipements stéréo, des spécialistes de la télévision et des programmeurs, Mikhaïl Païkine s'est attaqué seul, sur son ordinateur, à la résolution du problème. Il a mis au point, au bout de six mois, un algorithme satisfaisant. Six autres mois ont été nécessaires aux spécialistes du centre scientifique Data-tsentr pour mettre au point une technologie permettant de transformer quasi-instantanément une image ordinaire en image stéréoscopique, de telle sorte que tout un film puisse être visionné en temps réel.

L'appareillage permettant de recoder n'importe quelle image numérique en image volumétrique se présente sous la forme d'une puce de 2x2 cm, comprenant un programme. Ce dernier permet de convertir en temps réel une image mono en deux images stéréo, chaque élément de cette paire subissant sept transformations géométriques. Et au final, le spectateur perçoit une image volumétrique.

La technologie a été brevetée et la société Engineering Group s'emploie désormais à la promouvoir. Une société baptisée Phenomenon EVA devrait sous peu voir le jour.

Il existe plusieurs différences importantes entre cette technologie et le cinéma stéréoscopique, connu depuis longtemps, mais très coûteux (chaque scène devant être tournée sous trois angles différents). Premièrement, avec la technologie Phenomenon EVA, un film est transformé en images volumétriques une fois terminé. Deuxièmement, alors que dans les salles présentant des films en stéréoscopie, il faut maintenir sa tête dans une certaine position pour percevoir l'effet stéréo, les nouvelles lunettes anaglyphiques qui ont été conçues permettent de voir un film volumétrique sous n'importe quel angle, dans n'importe quelle position. Enfin, le visionnage d'un film au moyen de cette nouvelle technologie ne fatigue pas les yeux, selon ses concepteurs. Les ingénieurs de l'Oural travaillent déjà sur une technologie qui permettrait de voir les films sans lunettes.

Engineering group dit avoir pris contact avec les compagnies Warner Bros et Columbia Pictures, ainsi qu'avec le trust russe Mosfilm. La présentation publique du procédé est prévue à Ekaterinbourg d'ici la fin du mois de mars. Un journaliste de Vzgliad notait, après la première expérimentale du film Final Fantasy VII: Advent Children présenté début mars, que les effets n'étaient pas aussi remarquables qu'espéré. Ce que les concepteurs de la technologie ont imputé à la mauvaise qualité du système de projection du Fonds régional du film de projection, où a eu lieu cette présentation.

D'aucuns mettent en doute la viabilité de cette technologie et soulignent que bien des procédés d'effet stéréoscopique ont été proposés par le passé, sans succès sur le long terme. Une fatigue de l'oeil et du cerveau consécutives au visionnage complet de tout un film (et non de quelques extraits isolés) est également mise en avant. Si bien que cette technologie pourrait connaître de beaux jours, selon certains, mais pas dans le cinéma de divertissement. L'avenir seul dira si une révolution a eu lieu Ekaterinbourg...

Poursuite de la saga des neutrons: des confirmations et des interrogations

Des chercheurs russes ont obtenu des confirmations de l'hypothèse de travail commune aux scientifiques du monde entier concernant la naissance et la structure de l'Univers. Bien des points demeurent encore obscurs dans l'étude des particules neutroniques, mais le réacteur de recherche de Gatchina, qui devrait être opérationnel en 2012, placera la Russie à la pointe de l'étude des neutrons ultrafroids et permettra de nouvelles avancées, rapporte le site nkj.ru.

Des chercheurs de l'Institut de physique nucléaire Konstantinov (Académie des sciences russe) de Saint-Pétersbourg viennent d'obtenir de nouvelles données qui appuient l'hypothèse de travail sur la naissance et la structure de l'Univers. Les nouvelles mesures de la durée de vie des neutrons réalisées avec une grande précision (0,1%) "éliminent les contradictions qui existaient auparavant et coïncident avec les prévisions du Modèle standard, a expliqué le mathématicien Anatoli Serebrov, de l'Institut Konstantinov, lors d'une récente réunion du Présidium de l'Académie des sciences russe. La valeur obtenue pour la durée de vie des neutrons, a-t-il ajouté, "décrit mieux le processus de nucléosynthèse primaire lors de la formation de l'Univers".

Rappelons que l'on entend aujourd'hui par "Modèle standard" des particules élémentaires, la théorie décrivant l'interaction électromagnétique, faible et forte, de toutes les particules élémentaires, et expliquant comment se crée la matière dont est fait l'Univers.

Les nouvelles données sur la durée de vie des neutrons, égale à 878 +/- 0,8 secondes, ont "été obtenues lors d'une expérience réalisée sur des neutrons ultrafroids, conjointement avec l'Institut unifié de recherches nucléaires de Doubna. Cette expérience, a rapporté Anatoli Serebrov, s'est déroulée de la manière suivante. Un gaz neutronique ultrafroid (des neutrons ayant une énergie extrêmement faible, de l'ordre de 10-7 eV) est capturé dans une sorte de piège (une sphère ayant une fenêtre et un axe horizontal de rotation), par simple rotation du piège autour de son axe horizontal. Au final, les neutrons ayant une énergie cinétique moindre que l'énergie potentielle dans le champ gravitationnel de la Terre, sont maintenus dans le piège. Ensuite, en plaçant l'ouverture de la sphère vers le bas, on "déverse" les neutrons sur un détecteur et l'on calcule ainsi leur nombre. L'opération est répétée en fonction de différentes durées de confinement et l'on calcule ainsi la fonction exponentielle de la désintégration des neutrons.

Des mesures ont été effectuées ensuite avec un piège magnétique de neutrons ultrafroids. Réalisées elles aussi à l'Institut Konstantinov, elles ont donné quasiment le même résultat pour la durée de vie des neutrons (878 +/- 1,8 secondes) que celles menées à l'aide du piège gravitationnel.

En 2007, on a également vérifié, à l'aide de neutrons ultrafroids, certaines hypothèses théoriques sur la possibilité pour un neutron de se transformer en ce que l'on appelle un neutron miroir, autrement dit une particule hypothétique. Ces particules sont considérées comme des sources possibles de la matière noire de l'Univers. Comme l'a indiqué le rapporteur, ces vérifications expérimentales "viennent clore dans une certaine mesure de telles hypothèses".

Anatoli Serebrov a également indiqué qu'un autre problème lié à la physique des particules élémentaires n'avait toujours pas été résolu: la recherche du moment du dipôle électrique du neutron. Ce moment ne peut exister, a-t-il dit, "que grâce à la violation du principe de l'invariance par rapport à l'inversion du temps" - la violation de la symétrie CP (autrement dit, grâce à la violation du principe selon lequel tout processus physique se déroule exactement de la même manière si on le réitère après un certain intervalle de temps). Comme l'a expliqué Anatoli Serebrov, "le problème de la violation de la symétrie CP est d'une importance exceptionnelle pour notre compréhension du système de l'Univers", et notamment de sa création. Toutefois, à ce jour, le moment du dipôle électrique du neutron n'a pas été découvert, ce qui s'explique par la précision insuffisante des mesures, elle-même due à la faible densité du gaz neutronique ultrafroid (GNU) obtenu.

Une amélioration considérable de la précision de cette expérience sera possible avec l'introduction dans le réacteur WWR-M de Gatchina d'une nouvelle source d'intensité élevée de GNU. Alexandre Serebrov a présenté le projet de cette source, qui utilisera de l'hélium superfluide à une température de 1,2 K. Les neutrons ultrafroids créés dans cet hélium superfluide auront un rendement très important, grâce à la transparence très élevée de ce liquide quantique pour les neutrons de basse énergie. Les calculs montrent que lors de la réalisation de ce projet, il sera parfaitement réaliste d'obtenir une densité du GNU de l'ordre de 3x103 n/cm3, autrement dit 100 à 500 fois supérieure à celle que l'on obtient actuellement.

La réalisation de ce projet permettra à la Russie d'avoir la meilleure source au monde de neutrons ultrafroids, a souligné Alexandre Serebrov.

Lors de la discussion qui s'en est suivie, les membres de l'Académie des sciences russe ont regretté que la construction de cette installation, qui devrait en principe être totalement achevée en 2012, ait traîné pendant des décennies, alors même que 80 à 90% des publications sur le GNU sont faites par des physiciens russes. Et lorsque le site sera prêt, se posera le problème du financement de son exploitation, que l'ASR ne pourra assumer seule. Les chercheurs pourront naturellement réclamer davantage de moyens au président, au gouvernement, mais, comme l'a relevé, en substance, le président de l'Académie des sciences russe, Iouri Ossipov, l'argent qui sera affecté à ce site ne le sera pas à d'autres.

La Russie crée ses propres ordinateurs

Un nouveau modèle d'ordinateur personnel va être créé en Russie, a annoncé à la mi-mars le ministre russe des Technologies de l'information et des Télécommunications, Leonid Reïman, rapporte le site annews.ru.

Cet ordinateur, qui sera vendu environ 400 dollars, pourrait être lancé dès l'automne prochain. Du point de vue technologique et fonctionnel, il n'aura rien à envier aux autres machines. Il sera conforme aux standards mondiaux et permettra aux intéressés d'utiliser les applications et les services les plus demandés. Les observateurs notent toutefois que pour le même prix il sera possible d'acquérir des machines d'origine asiatique et, pour un montant un peu moindre, la console de jeu Xbox 360.

Leonid Reïman a précisé qu'une entreprise de Zelenograd (région de Moscou) proposerait en 2009 ses propres microprocesseurs et ses propres logiciels de mémoire. Les composants produits sur le territoire national permettront à la Russie, selon lui, de se rapprocher de l'indépendance technologique dans ce domaine. Le ministre n'a pas fourni plus de détails sur les caractéristiques des ordinateurs russes.

L'un des objectifs de cette initiative est d'accélérer l'informatisation des régions et le développement des technologies Internet. Leonid Reïman a estimé que l'apparition d'un ordinateur relativement peu onéreux favoriserait l'augmentation du nombre d'internautes russes. L'accès à l'Internet haut débit est une priorité du ministre. En 2007, plus de 30% des familles possédaient un ordinateur individuel. Le nombre des utilisateurs d'Internet était évalué en 2007 à 35 millions de personnes.

Un rhinocéros laineux découvert... par deux fois

Le rhinocéros laineux momifié, découvert l'été dernier en Iakoutie, puis dérobé quelque temps après, vient d'être "redécouvert" par la police. Il s'agit, selon les spécialistes, du plus beau spécimen de ce type jamais mis à jour, les restes de l'animal ayant été parfaitement conservés dans la merzlota.

Les chercheurs iakoutes de l'Institut d'écologie appliquée du Nord vont enfin pouvoir prendre possession du rhinocéros laineux découvert l'an dernier et l'étudier. L'animal, mis à jour à proximité de l'oulous (petite localité) de Nijnékolymsk, y avait été laissé dans un premier temps. A l'approche de la période des grands froids, les autorités avaient décidé de le transférer dans la localité voisine de Tcherski. C'est là que la précieuse trouvaille d'environ une tonne avait été dérobée. L'animal a été retrouvé dans les premiers jours de mars, abandonné au bord d'une route par ses "ravisseurs".

"Le rhinocéros laineux découvert durant l'été 2007 à Nijnékolymsk est le troisième de ce type découvert dans le monde, a précisé Piotr Lazarev, directeur du Musée du mammouth. Des restes bien momifiés de deux autres animaux fossilisés avaient été découverts en 1907 et 1927 sur le territoire de l'Ukraine actuelle. Mais ce qui donne de la valeur à la trouvaille iakoute, c'est qu'elle est demeurée enfouie dans la merzlota. Elle s'est donc mieux conservée."

L'âge du rhinocéros, a précisé le spécialiste, sera déterminé, à un millier d'années près, après la datation radiocarbone des os. "Je puis toutefois avancer avec assurance, au vu de l'aspect extérieur des restes, que cet animal est mort il y a 25 à 30.000 ans", a précisé Piotr Lazarev. Les chercheurs, a-t-il ajouté, vont procéder à une étude du lieu où était enterré le rhinocéros. Ils vont également procéder à des études paléontologiques et microbiologiques.

Ce rhinocéros laineux, découvert par des chercheurs d'or, est dans un état de conservation remarquable, souligne le site mk.ru. L'animal est presque entièrement conservé, avec la tête, le corps, la paire de cornes (*), la queue, a précisé le porte-parole du ministère iakoute de la Protection de la nature.

Le rhinocéros devrait être, ultérieurement, montré au public, en Russie mais aussi à l'étranger. Il se trouve actuellement aux mains des scientifiques, à Iakoutsk. Une enquête a été diligentée pour découvrir les auteurs du "rapt".

(*) Le rhinocéros laineux, que sa toison épaisse protégeait du froid, possédait deux cornes de longueur inégale. La plus grande, aplatie à son extrémité, lui servait non seulement à se défendre mais aussi à dégager la neige recouvrant l'herbe en hiver, ce qui lui évitait de devoir migrer.

Mobilisation pour les bébés phoques et les phoques

Les autorités russes ont reçu une pétition massivement signée demandant l'interdiction de la chasse aux bébés phoques (*), rapporte le site nr2.ru. Quant aux biologistes, ils s'inquiètent, pour d'autres raisons, pour la survie même du phoque.

Le Rosprirodnadzor (**), en la personne de son responsable adjoint, Oleg Mitvol, a été saisi d'une demande collective appuyée, précise l'Agence Prime-TASS, par une pétition signée par plus de 335.000 personnes réclamant l'interdiction de la chasse aux bébés phoques. La collecte de ces signatures a été effectuée par l'organisation écologiste IFAW. Le mouvement d'opinion qui s'est manifesté ces temps derniers en Russie a reçu en renfort le soutien d'un grand nombre d'acteurs et d'artistes. Certains se sont même rendus sur place pour protester contre cette chasse.

"Actuellement, sur le plan d'eau de la mer Blanche, quelque 30 à 35.000 bébés phoques sont abattus chaque année", a déclaré pour sa part le ministère russe des Ressources naturelles. Ce dernier rappelle que cette chasse n'est autorisée qu'en Russie, selon des autorisations délivrées par le Comité d'Etat pour la pêche.

Depuis une décennie, les organisations écologistes internationales demandent régulièrement aux autorités russes responsables de la chasse et de la préservation des bébés phoques de mettre un terme à cette activité. Le principal argument en faveur de cette chasse est avancé par l'administration d'Arkhangelsk, selon laquelle cette activité est pratiquée par des petits peuples autochtones du Nord. "Mais la chasse qui est pratiquée d'ordinaire en mars-avril est menée essentiellement par des chasseurs se servant d'hélicoptères, ce qui n'a rien à voir avec l'activité traditionnelle des petits peuples autochtones du Nord", note le ministère des Ressources naturelles dans son communiqué.

Les bébés phoques sont utilisés essentiellement pour produire des articles de fourrure, une partie de cette matière première étant exportée vers la Norvège. En 2007, notamment, l'administration de la région d'Arkhangelsk a signé un accord avec une société norvégienne portant sur une coopération dans ce domaine.

Les scientifiques attirent l'attention sur un autre point, note Irina Novojilova, directrice du Centre de protection des droits des animaux "Vita". Ils sont aujourd'hui très préoccupés par les processus défavorables qui affectent la population même des phoques: le nombre des naissances a été divisé par trois (120.000 en 2007, contre 350.000 en 2003), ce qui conduit à une réduction de leur population qui risque d'être fatale.

Les biologistes pensent que cette diminution du nombre des phoques est due au manque de poissons, qui sont pêchés par l'homme dans des quantités trop importantes, alors qu'ils constituent la base de leur alimentation. Autre phénomène jouant en défaveur de ces animaux: le réchauffement climatique, qui rend plus difficile pour les phoques la création de nids de glace permettant aux femelles, après avoir mis bas, d'y protéger leurs petits.

Le quota annuel de chasse aux bébés phoques en Russie est actuellement fixé à 30.000, la chasse aux phoques plus âgés n'étant, elle, pas limitée. La chasse aux bébés phoques (à la fourrure blanche) a eu lieu cette année du 1er au 10 mars, la chasse aux phoques "gris" (jeunes phoques âgés d'un mois, dont la fourrure commence à virer au gris), étant autorisée à partir du 10 mars.

(*) Il s'agit des petits des phoques du Groenland, qui migrent chaque année vers le "goulot" (entrée) de la mer Blanche, le long de la région russe d'Arkhangelsk, où les femelles mettent bas.

(**) Le Rosprirodnadzor est le Service fédéral de contrôle de l'exploitation des ressources naturelles

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