Les associations de défense des droits de l'homme tibétaines n'ont pas formulé publiquement leur intention, et déclarent officiellement ne pas vouloir troubler la cérémonie d'allumage de la flamme.
Le 10 mars, un groupe de Tibétains avait organisé une cérémonie d'allumage de flamme à proximité du site antique d'Olympie, le berceau des Jeux olympiques. La manifestation pacifique avait duré cinq minutes, la police étant intervenue rapidement afin d'y mettre un terme.
La police grecque a d'ores et déjà renforcé les mesures de sécurité à Olympie. Des centaines de membres des forces de l'ordre assureront la protection de la cérémonie d'allumage, qui aura lieu dans le temple d'Héra, d'où la flamme entamera un périple de 137.000 km à travers les cinq continents.
Selon les données officielles fournies par le gouverrnement chinois, les troubles qui ont éclaté au Tibet le 10 mars ont fait 13 morts civils. Les partisans du dalaï-lama évoquent entre 80 et 100 morts et 72 blessés. Des manifestations violentes agitent le Tibet depuis plusieurs jours. Ces actions de protestation, les plus sanglantes depuis 1989, coïncident avec le 49e anniversaire du soulèvement de Lhassa qui avait abouti à l'exil du dalaï-lama.