Lors de l'entretien, Mme Plassnik a exprimé une vive préoccupation de l'Autriche face à l'escalade de la tension au Tibet et dans les provinces chinoises voisines.
Les violences qui ont éclaté le 10 mars dernier au Tibet après la dispersion par les autorités chinoises d'une manifestation consacrée au 49ème anniversaire de l'insurrection de Lhassa, lorsque le Dalai Lama avait dû quitter le Tibet et se refugier en Inde, ont fait 13 morts, selon les autorités chinoises, alors que les sources tibétaines font état de 80 décès et de 72 blessés.
"La Chine doit emprunter la voie d'un dialogue et faire preuve de davantage d'ouverture et de transparence", a estimé la chef de la diplomatie autrichienne.
Et d'ajouter que des négociations "sérieuses et directes" entre la direction de la République populaire de Chine (RPC), d'une part, et le Dalai Lama, de l'autre, s'imposaient.
"Les événements de ces derniers jours montrent à quel point un tel dialogue est important", a fait remarquer Mme Plassnik.
Ceci dit, la diplomate a souligné que l'Autriche organisait toujours ses relations avec la RPC sur la base d'une "politique d'une seule Chine".
La ministre a exigé de Pékin qu'il éclaircisse le sort des manifestants arrêtés et garantisse la sécurité des citoyens de l'Union européenne (UE) se trouvant en Chine.
