Les violences qui ont éclaté le 10 mars dernier au Tibet après la dispersion par les autorités chinoises d'une manifestation consacrée au 49ème anniversaire de l'insurrection de Lhassa, lorsque le Dalai Lama avait dû quitter le Tibet et se refugier en Inde, ont fait 13 morts, selon les autorités chinoises, alors que les sources tibétaines font état de 80 décès et de 72 blessés.
M. Brown a indiqué lors des traditionnelles questions au Parlement s'être entretenu mercredi matin au téléphone avec son homologue chinois.
"Le Premier ministre (chinois) m'a dit qu'il serait disposé à entamer un dialogue avec le dalaï lama à deux conditions: qu'il ne soutienne pas l'indépendance totale du Tibet et qu'il renonce à la violence", a-t-il indiqué.
Mardi dernier, M. Jiabao a déclaré devant les journalistes à l'issue d'une session de l'Assemblée nationale populaire à Pékin que les troubles à Lhassa, chef-lieu de la région autonome du Tibet, avaient été fomentés par les sympathisants du dalaï lama.
Le jour même, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang a fait savoir que la situation à Lhassa était revenue, somme toute, à la normale.