"Saddam Hussein n'avait absolument aucun lien avec Al-Qaïda et n'avait pas, non plus, d'armes de destruction massive (ADM). Cela signifie que non seulement cette guerre était amorale, mais aussi les sanctions (économiques) contre l'Irak qui avaient précédée la guerre l'étaient, elles aussi, amenant à la mort près d'un demi-million d'enfants irakiens", lit-on dans l'article.
La lutte contre le terrorisme international auquel le régime de Saddam Hussein aurait été lié et la liquidation des armes irakiennes de destruction massive, constituant, selon l'administration américaine, une "menace pour le monde libre", avaient été invoquées par Washington à titre de principal argument de la nécessité d'une guerre contre l'Irak.
Selon le journal saoudien, les fauteurs de guerre américains ont attaqué et occupé un pays qui ne représentait absolument aucune menace.
Mais c'était le pétrole qui était la principale cause de l'invasion américaine de l'Irak, lit-on dans les pages d'Arab News.
Les instigateurs de la guerre "prétendent se désintéresser complètement du pétrole irakien, tout en exerçant cependant une pression colossale sur le gouvernement d'Irak pour qu'il approuve la loi sur le pétrole qui permette à des compagnies étrangères (c'est-à-dire américaines) de conclure des contrats pour des décennies à venir", lit-on dans le journal.
Le 20 mars est considéré comme la date du début de l'opération militaire des Etats-Unis en Irak.